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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Malgré la forte contagiosité du variant Omicron du Sars-CoV-2, le pic du nombre de cas de contamination sera atteint dans quelques jours. C’est ce que prévoit le président de la Société algérienne d'immunologie, le professeur Kamel Djenouhat, qui se montre confiant quant à la gestion de cette quatrième vague du coronavirus.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Qualifiant la situation épidémiologique en Algérie de « maîtrisable », le président de la Société algérienne d'immunologie, le professeur Kamel Djenouhat, indique que l’augmentation exponentielle des cas de contamination au virus Sars-CoV-2 était prévisible. « Fort heureusement que le variant Omicron est bénin et les formes graves ainsi que les demandes d’hospitalisation ne suivent pas l’évolution du nombre de nouveaux cas de contamination », a-t-il précisé hier lundi, sur les ondes de la Radio Chaîne 3.
Même si les tests antigéniques, actuellement prédominants, ne sont pas comptabilisés dans notre pays, il estime que pas moins de 20 000 personnes ont été, à ce jour, contaminées au variant Omicron. Aujourd’hui, poursuit-il, « nous sommes en pleine phase ascendante exponentielle de la contamination à ce virus et une grande partie de la population est atteinte ».
Il affirme, cependant, que le pic épidémique en Algérie devrait culminer dans quelques jours. « Le pic n’est pas loin et sera atteint, fort possible, avant la fin du mois de janvier. A la phase de décrue de la courbe des contaminations, ce sera au tour de ceux qui n’ont pas encore contracté ce virus d’être infectés. D’ailleurs, les wilayas qui enregistrent actuellement zéro cas de Covid-19 ne vont pas tarder à être touchées », fait-il savoir.
S’agissant du dépistage de ce virus, le Pr Kamel Djenouhat insiste sur l’accessibilité de toute la population à ces tests. Pour lui, il est inconcevable de priver le malade algérien des moyens de dépistage ou de lui imposer des tests à des prix exorbitants.
« Des tests antigéniques à trois mille ou quatre mille dinars, c’est trop ! Nous connaissons parfaitement le pouvoir d’achat des Algériens. A ces prix, il est très difficile pour une famille de quatre ou cinq membres de se permettre autant de tests », se désole-t-il.
Il lance, à cet effet, un appel à tous les directeurs des structures hospitalières pour s’approvisionner en tests antigéniques et de les mettre à la disposition des patients. D’autant, ajoute-t-il, « le budget est disponible et les tests antigéniques ne sont pas chers ».
Le président de la Société algérienne d'immunologie souligne, en outre, la fiabilité des tests de dépistage de Covid-19 disponibles dans notre pays. « Les tests antigéniques sont très fiables. La plupart des malades sont d’ailleurs diagnostiqués par ces tests », fait-il remarquer.
Selon lui, la seule différence entre les tests PCR et les tests antigéniques est leur sensibilité au dépistage du variant Omicron du virus Sars-CoV-2. « La PCR se positive un jour avant le test antigénique », précise-t-il.
Ry. N.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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