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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le variant Omicron a une grande capacité à échapper à l'immunité acquise par une infection antérieure par le coronavirus. Comme le rappelle Dr Tayeb Hamdi, chercheur en systèmes et politiques de santé, contacté par nos soins, le risque d'être réinfecté par Omicron existe bel et bien. Il est même 5,2 fois plus élevé qu'avec Delta.
Les informations sur la Covid-19 et sur l’Omicron envahissent notre quotidien avec leur lot d’incertitudes. Une des questions qui méritent encore clarification est la suivante : une infection antérieure par le coronavirus est-elle un facteur immunisant contre le variant Omicron ? En d’autres termes, l’Omicron est-il capable d’échapper à l'immunité acquise par une infection antérieure ? Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les personnes qui ont déjà eu la Covid-19 pourraient être réinfectées plus facilement avec Omicron, par rapport à d’autres variants préoccupants.
Constaté par « Le Matin », Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en systèmes de santé, confirme cette information : « Le risque d'être réinfecté par Omicron est 5,2 fois plus élevé qu'avec Delta. L’Omicron échappe facilement à l’immunité acquise par une infection antérieure par la Covid-19 ou par les autres souches ». Un constat qui est, également, partagé par des chercheurs sud-africains qui ont démontré dans le cadre d’un essai clinique que l’Omicron possède une capacité significative d’échapper au système immunitaire des personnes antérieurement contaminées par le Sars-CoV-2. Mais une chose est sûre : l’immunité déjà acquise avant une réinfection avec le variant Omicron peut nous éviter les formes graves de la maladie et les décès, rassure notre interlocuteur. «Il existe de plus en plus de preuves attestant que la baisse de la létalité de la Covid-19 constatée avec Omicron est due à l’immunité vaccinale ou à l’immunité acquise par une infection antérieure», argumente le scientifique. Autre point important soulevé par l’expert est celui relatif au schéma vaccinal et la nécessité de le respecter de bout en bout. Dr Hamdi invite dans ce sens toute personne à compléter son schéma vaccinal composé de trois injections anti-Covid pour se prémunir contre ce virus. Et pour les personnes contaminées entre la deuxième et la troisième dose, l’expert apporte la précision suivante : « Une ne infection survenue après la deuxième dose ne dispense pas de la prise de la dose booster, qui doit être prise à sa date prévue, en respectant toutefois si nécessaire le délai habituel de quatre semaines entre l'infection et la vaccination ».
Najat Mouhssine
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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