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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La quatrième vague de la Covid-19, que les experts prévoient dans un mois, pourrait induire un retour au renforcement des mesures préventives et sanitaires, comme c’est le cas pour certains pays de l’Europe. Quel que soit le scénario envisagé, Dr Tayeb Hamdi recommande que les mesures sanitaires restrictives ciblent les non-vaccinés, en particulier ceux qui n’ont encore reçu aucune dose du vaccin anti-Covid, les primo-vaccinés ou encore ceux ayant reçu la deuxième dose il y a plus de six mois.
Un rebond des cas de Covid-19 est attendu dans les quatre prochaines semaines, selon Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques de santé, qui rappelle encore une fois l’importance de la vaccination pour prévenir le risque d’une nouvelle catastrophe sanitaire. Dans ce cas de figure, le retour aux mesures restrictives et sanitaires est-il envisageable ? La réponse du spécialiste en systèmes de soins de santé est claire : « Tout dépendra de l’évolution de la situation épidémique. Mais si le système de soins est menacé et se trouve confronté à une augmentation spectaculaire du nombre des cas graves, des mesures restrictives et sanitaires doivent évidemment être prises et renforcées. Toutefois, ces mesures ne devaient pas être exigées pour tout le monde.
Elles devraient cibler particulièrement les non-vaccinés, c’est-à-dire les personnes qui n’ont reçu aucune dose de vaccin anti-Covid, celles qui ont pris une seule dose ou celles ayant reçu la deuxième dose il y a plus de six mois. Le but est de les protéger et protéger le système de santé contre tout risque de surcharge ». Et d’ajouter « que chaque pays prend les décisions restrictives selon sa capacité à absorber les flux de cas graves relatifs au système de santé, au degré du respect des mesures barrières, au taux de vaccination de la population cible, au nombre de tests effectués par jour, à la force et la viabilité de la reprise économique… ».
C’est pour dire que plusieurs facteurs interviennent dans toute prise de décision.
« Si des pays ont choisi de confiner l’ensemble de la population ou uniquement les personnes à risque, d’autres ont ciblé exclusivement les non-vaccinés… Mais quelle que soit la décision prise, l’objectif est de limiter la propagation du virus et surtout de faire face aux pertes humaines et économiques », explique-t-il.
Pour l’instant et en ce qui concerne le Maroc, notre interlocuteur insiste sur l’utilisation et l’application stricte du pass sanitaire et son extension pour protéger d’abord les catégories non vaccinées susceptibles de contracter des formes graves, voire perdre la vie, et du coup protéger l’espace public fréquenté.
« À travers cette mesure, les gens non vaccinés ou ceux qui ne sont pas complètement vaccinés n’auront pas la possibilité de participer à des activités et à accéder à des espaces publics dont la fréquentation peut augmenter le risque de transmission du virus ».
Selon lui, « ce serait dommage de penser à imposer les mesures restrictives à l’ensemble de la population, vu que cette dernière n’est pas homogène. En cas de risque important de nature à menacer notre système de santé, il faut viser les 4 millions de personnes qui n’ont pas reçu de vaccin ou qui ne sont pas complètement vaccinées ».
En conclusion, Dr Hamdi appelle les Marocains à plus de vigilance devant la persistance de la pandémie et surtout pendant cette saison. « Même si l’administration du vaccin n’empêche pas la propagation du virus à 100%, elle réduit ce risque dans une proportion assez importante.
De même, les personnes vaccinées ont 11 fois moins de risques de contracter les formes sévères de la maladie ou de mourir du coronavirus », assure le médecin qui appelle au respect des gestes barrières, notamment l’utilisation correcte des masques de protection et le maintien d’une distance de sécurité suffisante.
Najat Mouhssine
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