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Algérie Djamel Bouzekrini, chirurgien au CAC de Blida : «Le rôle du médecin généraliste est capital»

La Tribune | Algérie | 02/05/2009 | Lire l'article original

LA TRIBUNE : D’aucuns insistent sur le rôle capital du dépistage dans la prévention de cette maladie. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?

Dr. Djamel Bouzekrini : Le dépistage du cancer de la prostate est effectivement important d’autant qu’il est très simple à effectuer. Il s’agit d’examens (qui ne coûtent que 400 dinars) consistant en un prélèvement de sang. C’est ce qu’on appelle les marqueurs tumoraux. Ces derniers sont adressés aux laboratoires. Il y a lieu de dire que le dépistage est une culture qui doit être ancrée dans les esprits. Il faut qu’il devienne un réflexe. Les gens consultent rapidement dès que leur glycémie est élevée (ils redoutent le diabète) mais ne font pas de même lorsqu’ils ressentent le besoin fréquent d’uriner (en particulier la nuit), l’incapacité d’uriner ou lorsqu’ils constatent la présence de sang dans l’urine ou le sperme.

Pouvez-vous nous donner des statistiques sur l’ampleur du cancer de la prostate en Algérie ?

Nous ne disposons pas de statistiques à ce sujet. Mais ce qui est sûr, c’est que les malades sont très nombreux dont beaucoup sont à un stade très avancé de leur maladie. Et là, je reviens à ce que je vous disais tout à l’heure au sujet de la nécessité de faire des examens dès l’apparition d’un certain nombre de symptômes. Lorsque le cancer est à un stade avancé, nous ne pouvons bien évidemment pas faire dans le curatif mais dans le palliatif. Je ne ferai preuve d’aucune originalité en disant que le meilleur traitement du cancer de la prostate, c’est le diagnostic de la maladie à u stade précoce. Et là, je saisis l’occasion que vous m’offrez pour dire que le médecin généraliste a un très grand rôle à jouer en matière de diagnostic de la maladie. Il faut qu’il accorde de l’importance à tout détail, fût-il insignifiant à ses yeux. Encore une fois, lorsque la maladie est prise en charge à temps, les chances de guérison du patient ne peuvent qu’être grandes.

Que pouvez-nous dire au sujet du rôle de l’accélérateur linéaire du CAC de Blida dans la lutte anticancéreuse ?

Comme vous le savez, l’accélérateur linéaire est un appareil ultra-sophistiqué que le CHU Frantz Fanon a acquis il y a deux ans à peu près. Son rôle est extrêmement important dans la lutte contre le cancer. Avec ce moyen thérapeutique, certaines tumeurs cérébrales (les stéréotaxies) peuvent désormais être traitées. En ce qui concerne le gain en matière de temps, les choses sont nettement meilleures que par le passé. Cet appareil permet de diagnostiquer un plus grand nombre de patients en un court laps de temps. C’est très important surtout en matière de dépistage.

Pour le cancer de la prostate, vous confirmez que c’est le type de cancer que vous traitez le plus souvent au sein du CAC de Blida ?

De prime abord, il y a lieu de signaler qu’en raison de certaines différences, il y a des cancers spécifiques aux hommes, d’autres aux femmes. Pour les premiers cités, et jusqu’à un passé récent, les cancers du poumon et du colon arrivaient en tête en matière de fréquence. Mais, à l’heure actuelle, c’est bel et bien le cancer de la prostate qui occupe la première position. Il est important de signaler que le cancer de la prostate atteint des sujets de plus en plus jeunes. Normalement, dès l’âge de 50 ans, il faut s’inquiéter dès l’apparition d’un certain nombre de symptômes car on ne le dira jamais assez, plus un cancer est découvert tôt, plus le malade a de meilleures chances de guérison. Par le passé, le cancer de la prostate était quelque peu méconnu. Mais, aujourd’hui, avec les moyens de diagnostic dont nous disposons, les choses se présentent de meilleure manière.

En ce qui concerne les causes du cancer de la prostate, qu’y a-t-il lieu de dire ?

A l’heure actuelle, on ne connaît malheureusement pas les causes qui sont derrière cette pathologie. Il y a beaucoup de suppositions qui restent à vérifier. Certains avancent le facteur alimentaire, d’autres insistent sur l’influence négative de certaines médications… Mais jusqu’à présent, aucune preuve matérielle de l’implication de l’un ou l’autre de ces facteurs n’a été donnée. Par rapport au cancer du poumon dont la cause est connue (tabac) et du cancer du colon provoqué par certains aliments, les choses ne sont pas aussi faciles lorsqu’on évoque les causes qui sont derrière le cancer de la prostate.*

D’aucuns mettent en évidence l’aspect lié au prix des médicaments jugé exorbitant. Quel est votre avis sur la question ?

Je ne partage pas cette façon de voir les choses. Ce n’est pas à cause des prix élevés des médicaments que le cancer de la prostate a pris une telle ampleur. Les prix sont, certes élevés, mais le malade ne paie rien en réalité. S’il est assuré, la CNAS le prend en charge pour le volet médicaments et, s’il est trop vieux pour travailler, la caisse vieillesse s’occupe de lui en principe. Il lui faut juste ramener un document de l’APC attestant qu’il est au chômage. Sincèrement, j’estime que cette question de cherté des médicaments constitue un faux problème.Pour les perspectives,

Êtes-vous optimiste quant au recul de la maladie ?

Il faut toujours être optimiste. A l’image du cancer du col de l’utérus dont un vaccin a été mis au point il n’y a pas très longtemps, le cancer de la prostate peut aussi avoir son vaccin. Toutefois, il faut que tout un chacun joue le rôle qui lui est dévolu. Le généraliste (et le spécialiste) doit faire son travail à fond et le malade doit consulter dès l’apparition des premiers signes de la maladie. Pour le cancer, le facteur temps est déterminant.

Entretien réalisé par Billal Larbi

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