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Algérie Biologie médicale : une spécialité en péril

El Watan | Algérie | 03/05/2009 | Lire l'article original

Les spécialistes craignent la détérioration de la qualité des analyses médicales, notamment dans l’interprétation des résultats. L’autorisation d’ouverture de laboratoires d’analyses à des biologistes à « compétence partielle » a entraîné une véritable anarchie dans les installations au détriment de la santé du malade. La biologie médicale est pour la première fois en débat sous toutes ses formes, depuis hier et ce durant deux jours, dans le cadre d’un premier congrès algérien de biologie clinique jumelé avec les 2èmes journées internationales francophones de médecine de laboratoire organisés conjointement par la société algérienne de biologie clinique et l’association des laboratoires d’analyses médicales à l’hôtel El Aurassi.

Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme et insistent sur l’adaptation de la formation des biologistes pour répondre aux nouveaux défis de la médecine moderne. « Sans une biologie clinique de qualité, il ne peut avoir de médecine de qualité », a déclaré le Dr Ould Rouis, président de l’association des laboratoires d’analyse médicale en marge des travaux de ce congrès. Pour lui, il est important de réfléchir à une nouvelle forme d’enseignement et assurer une formation de qualité. Pour ce faire, il faut d’abord, selon lui, initier ceux qui sont à exercice spécialisé dans la formation polyvalente pour assurer une réelle compétence. « La solution idoine est d’instituer un tronc commun polyvalent et puis une spécialité par la suite »,a-t-il indiqué avant de signaler que la formation continue est aussi impérative que ce soit dans le secteur privé ou public. « C’est dans ce secteur que l’on peut assurer cette formation continue. Les pouvoirs publics peuvent contribuer pour l’accès à cette formation », a-t-il ajouté. La mise en place de ces aspects essentiels permettra d’être le seul moyen de baliser cette profession d’une grande importance. « Outre la formation, il est aussi important, signale le Dr Ould Rouis, de s’inscrire dans une démarche qualité et assurer des contrôles de qualité interne (la fiabilité des produits achetés), et externe avec des organismes internationaux pour être aux normes internationales.

Il faut opter pour la certification qui consiste à répondre à tous les critères à même de pratiquer une biologie de qualité et aller vers l’accréditation ». Côté pratique, le Dr Ould Rouis, insiste sur la qualité des analyses et leurs interprétations car une erreur dans la pratique d’un test ou son interprétation peut avoir des conséquences graves, voire gravissimes pour le patient. Il fait référence à la pratique de la microbiologie qui est manuelle. Pour ce qui est du coût, le président de l’association des laboratoires d’analyses médicales estime que certains examens méritent d’être parmi les gestes remboursables dans l’intérêt du malade et du laboratoire. Les prix des réactifs sont extrêmement chers, il est donc logique que les analyses soient aussi coûteuses. De son côté, le Pr Zenati Akila , chef de service du laboratoire central de biologie du CHU de Bab el Oued, souhaite une réflexion approfondie avec tous les professionnels sur la formation initiale de la biologie médicale. Pour elle, il faut aller vers un enseignement intégré et voir une pathologie sur tous ses aspects pour arriver à une biologie décloisonnée dans l’intérêt du malade. Le Pr Zenati plaide pour la mise ne place de biologistes cliniciens dans des petites structures de santé publique et laisser les monospécialités dans les grand CHU pour pousser plus loin la recherche. Quant à l’ouverture des laboratoires par ceux qui n’ont pas de formation polyvalente, le Pr Zenati estime que pour faire une analyse, poser le diagnostic et interpréter, il faut avoir une connaissance approfondie, parce que certaines pathologies ont de différentes étiologies.

Par D. K.

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