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Algérie Médicament contre l'hépatite B : des malades «otages» d'une rupture d'approvisionnement

Le quotidien d'Oran | Algérie | 06/04/2009 | Lire l'article original

Une rupture de l'approvisionnement des établissements hospitaliers en médicament «Antecavir», indispensable pour le traitement de l'hépatite B, tient en otage une centaine de patients à Oran. Des jeunes malades dans la phase avancée de cette infection du foie hautement contagieuse souffrent dans le silence. Pour les proches de ces malades, cette situation est difficilement compréhensible du fait que le fameux médicament se trouve bel et bien au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux à Alger. A quoi est due cette situation ? A un problème en matière de gestion des stocks ou de mauvaises prévisions ? Les établissements hospitaliers sont confrontés régulièrement aux ruptures de stocks en médicaments essentiels pour le traitement de nombreuses maladies (cancer, tuberculose,...).

Cette rupture du stock du médicament « Antecavir » a été confirmée par des sources hospitalières au CHU d'Oran. Le nouveau médicament « Antecavir », fabriqué par un laboratoire américain, est considéré comme un traitement efficace pour contenir la propagation du virus de l'hépatite B. Les tests menés sur les malades ont été fructueux. Ce médicament a non seulement autorisé une réduction de la charge virale du virus mais il a surtout permis à de nombreux patients de vivre presque normalement. Pour ces malades hospitalisés dans le service gastro-entérologie de l'EHU d'Oran, l'attente de l'approvisionnement de cet établissement hospitalier dure depuis des semaines. « Mon fils est dans une phase avancée de la maladie. J'ai dépensé une fortune pour les analyses, dites de charge virale, qui avaient démontré une progression inquiétante du virus. Le seul espoir pour mon enfant, et pour une quarantaine d'autres patients dans ce service, est le médicament Antecavir», relate, avec amertume, ce vieil homme.

Les techniques, dites de charge virale, permettent d'apprécier l'intensité de l'infection. Ces méthodes sont de plus en plus faciles à mettre en oeuvre mais restent onéreuses. Dans le Centre hospitalo-universitaire d'Oran, la situation n'est pas meilleure. «Le stock a été épuisé. Revenez dans quelques jours peut-être le médicament sera ramené d'Alger», lâche un infirmier à un proche de malade. Las d'attendre, des parents de patients lancent un cri de détresse au ministre de la Santé et de la réforme hospitalière. Ils réclament une intervention du premier responsable du secteur pour débloquer cette situation.

Il est à préciser qu'il existe actuellement près d'un million de personnes atteintes de l'hépatite B en Algérie mais seulement 10 % peuvent évoluer vers la chronicité. L'hépatite B est d'ailleurs considérée par l'Organisation mondiale de la Santé comme un problème majeur de santé publique. La plus répandue et la plus meurtrière sur la planète, elle affecte 2 milliards d'individus dans le monde. On estime qu'environ 350 millions de personnes sont atteintes d'hépatite B chronique. Cette maladie, qui est à l'origine de 2 millions de décès par an, représente la deuxième cause de cancer après le tabac. La propagation de cette maladie en Algérie a poussé récemment la Caisse nationale de l'assurance sociale à inscrire les médicaments des hépatites virales dans la liste des médicaments remboursables. Le traitement d'une hépatite coûte plus de 144 millions de centimes par malade. En plus du coût de traitement, les malades déboursent de leur poche près de 50.000 de dinars pour les frais des examens complémentaires et 50 000 autres pour des examens de suivi.

Par Sofiane M.

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