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Algérie Lutte contre le cancer : une centaine de femmes laissées sans traitement

El Watan | Algérie | 06/04/2009 | Lire l'article original

Près d’une centaine de malades atteintes du cancer du sein ont saisi le président de la République à travers une lettre ouverte pour exiger que leur soit prodigué le traitement par chimiothérapie spécifique à leur maladie, qu’elles attendent depuis des mois. Du côté du directeur du Centre anticancer Pierre Marie et Curie (CPMC), M. Khaldi, toutes les malades sont prises en charge suivant les recommandations thérapeutiques de leurs médecins traitants.

Elles affirment que le traitement en question est disponible au niveau du CPMC à Alger, mais « il n’est pas administré à toutes les malades. L’herceptin, autrement appelé Trastuzumab, n’est disponible que pour certaines patientes. Le choix est fait. On assiste à une grave discrimination entre les nouvelles et les anciennes malades », ont souligné les signataires de la lettre, dont la majorité est d’Alger. « Qui a fait ce choix de malades à traiter et surtout comment ? Et nous les 80 autres malades considérées nouvelles, jusqu’à quand devrons-nous attendre ? Faut-il que la maladie prenne rendez-vous en se déclarant le jour de la sortie du budget pour la pharmacie du CPMC pour que nous puissions avoir droit à notre traitement et passer du statut de nouvelles malades sur liste d’attente à personnes à soigner ? », telles sont les questions de ces patientes qui lancent un appel de détresse à la plus haute autorité de ce pays.

Elles signalent qu’une liste de 22 malades vient d’être prise en compte et ce n’est pas toutes les patientes qui ont leur chimiothérapie. Selon les médecins exerçant dans le service oncologie au CPMC, la situation est dramatique. Il y a effectivement près de 150 malades qui nécessitent ce traitement spécifique. « Pour le moment, elles sont sur une liste en attendant de les appeler. Elles viennent nous voir à chaque fois, mais nous n’avons pas de bonnes nouvelles à leur annoncer. Sur les 800 malades atteintes d’un cancer du sein au niveau du service, 25% ont besoin de ce médicament pour éviter des complications graves, telles que les métastases et surtout la récidive que le traitement réduit de 50%. Les malades doivent être mises sous traitement deux mois après les séances de radiothérapie. Les bénéfices de ce traitement sont importants ; il est alors criminel de ne pas le donner aux malades au bon moment », nous confie un oncologue du CPMC, avant de nous expliquer que ce médicament doit être introduit, selon le nouveau protocole, à partir de la quatrième cure de chimiothérapie et seulement pour celles dont le protocole thérapeutique l’exige.

L’importance de ce traitement vital pour ces femmes et pour leurs familles doit être prise en compte. Pourquoi des quantités importantes ne sont pas commandées, d’autant plus que le chef de service Oncologie au CPMC, le professeur Bouzid, a demandé une quantité de 16 000 flacons selon ses prévisions ? Le nombre de malades ne cesse d’augmenter d’année en année et le cancer du sein occupe la première place au niveau du centre anticancer (CPMC). Selon son premier responsable, M. Khaldi, le médicament en question ne pose aucun problème de pression. « Nous avons les quantités suffisantes pour prendre en charge nos malades. Nous avons même un stock pour les deux prochains mois. Les malades d’Alger sont prises en charge en priorité, alors que celles qui viennent de l’intérieur du pays sont orientées vers les CHU de leur lieu de résidence, pour avoir le traitement selon la circulaire n°7 du ministère de la Santé, relative à la gestion des produit pharmaceutiques dans les établissements publics de santé », a-t-il souligné en invitant les malades signataires de la lettre à se présenter à la direction du CPMC pour situer leur problème.

Mme Nebchi, pharmacienne, chef de service au CPMC, affirme que « toutes les ordonnances dispensées pour L’herceptin ont été notifiées et administrées par priorité selon la région et l’ordre d’année. Les malades d’Alger sont prioritaires car elles ne peuvent pas aller ailleurs ». Et de préciser que le nombre de places dans la salle de chimiothérapie est très limité. « Seulement 10 malades peuvent être pris en charge par jour en raison du manque d’espace et de personnel paramédical qui prépare la chimiothérapie et surveille la patiente. » Interrogé sur les commandes proposées par le chef de service, Mme Nebchi signale qu’« un chef de service peut donner le chiffre qu’il veut, mais nous nous basons sur l’historique des consommations en rajoutant 20% de la consommation globale du médicament. S’il y a une demande supplémentaire justifiée par écrit, nous demandons des avenants ». Et de préciser que « le montant des cures préconisées avec L’herceptin revient à 33 797 04 DA pour 12 cures par malade. » Mme Nebchi a tenu à signaler que, pour l’année 2008, 3000 flacons de ce traitement ont été utilisés.

« Nous en prévoyons 4800 pour cette année, soit 400 par mois et on peut aller jusqu’à 6200. Ce mois de mars 2009, nous avons consommé 423 flacons pour 100 malades. Depuis le mois de septembre, 126 patientes ont été traitées à L’herceptin et nous venons d’introduire la liste des 22 malades », a-t-elle ajouté en précisant que 65% du budget du CPMC, de l’ordre de 380 milliards de centimes, vont aux médicaments dont 80% pour la chimiothérapie et 34% pour les thérapies ciblées. « On ne peut pas se permettre des surstocks de produits, d’autant que les protocoles changent », a-t-elle tenu à préciser. « Le référentiel pose un sérieux problème. Il doit être actualisé pour savoir quel médicament il faut acheter », a expliqué M. Khaldi, avant de signaler que, pour l’année 2008, 12 363 malades ont été hospitalisés au service Oncologie et 10 394 en hôpital du jour.

Par Djamila Kourta

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