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Algérie Médicaments importés : le recul des pouvoirs publics

El Watan | Algérie | 07/04/2009 | Lire l'article original

Les engagements signés par les producteurs nationaux de médicaments pour la fabrication de produits pharmaceutiques interdits à l’importation semblent ne plus avoir de valeur pour la direction de la pharmacie au ministère de la Santé. L’interdiction d’importation, décidée pour certains médicaments portés dans la première liste publiée le 14 décembre 2008 dans le Journal officiel, a été levée pour certains d’entre eux. Des programmes d’importation de ces produits ont été signés pour toute l’année 2009, alors qu’ils sont portés sur la liste de médicaments interdits à l’importation. Dans le nouvel arrêté du 30 décembre 2008, modifiant celui du 30 novembre 2008 et publié le 25 février 2009 dans le Journal officiel, il est mentionné à l’article 2 que « sont supprimés de la liste des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux prévus à l’article 1er ci-dessus les produits pharmaceutiques énumérés ».

Il s’agit de deux dénominations communes internationales (Pyrantel et sulfadiazine argentique) déjà interdites, qui sont désormais autorisées à l’importation. Des médicaments qui ne sont pas de première nécessité, selon les observateurs. D’autres produits peuvent aussi subir le même sort puisque la liste est appelée à « être révisée et actualisée en tant que besoin » (art. 3) de l’arrêté du 14 décembre 2008. La décision est jugée par les fabricants de « mépris » et de non-respect des engagements et décisions du gouvernement par la direction de la pharmacie.

Comment peut-on décider d’interdire un médicament et s’engager avec un producteur national pour renforcer ces capacités de production et créer des postes d’emploi afin de réponde au besoin national et lever l’interdiction par la suite ? « C’est tout le principe d’encourager et de protéger la production nationale prôné par le gouvernement qui vient d’être battu en brèche », a déclaré Dr Djebar, directeur général de Lad Pharma et président du Syndicat algérien de l’industrie pharmaceutique (SAIP), qui est parmi les producteurs qui avaient signé l’engagement avec la direction de la pharmacie. « Nous avons été exclus du comité de concertation installé par le directeur de la pharmacie, mais nous avons été appelés à signer l’engagement pour la production de certains médicaments. Nous avons accepté l’invitation et nous nous sommes engagés avec le ministère de la Santé après avoir dépêché une inspection minutieuse dans nos locaux.

Le laboratoire Lad Parma s’est engagé parce que le produit en question, le sulfadiazine argentique, une crème dermique cicatrisante 1% qui est fabriquée dans nos unités depuis cinq ans déjà. Nous sommes fournisseurs de la PCH en raison du prix que nous pratiquons. Notre produit est 40% moins cher que celui importé. D’ailleurs, ce même produit est cédé à des prix différents par les quatre importateurs qui le commercialisent. Suite à notre engagement, des travaux d’aménagement pour élargir les locaux de notre unité de production ont été faits, nous avons recruté 20 personnes et décidé de fonctionner avec deux équipes de 8 heures. Des achats complémentaires d’équipements de production et un laboratoire de contrôle pour une valeur de 40 millions de dinars ont été engagés et 30 millions de dinars ont été déboursés pour l’approvisionnement en matière et articles de conditionnement (tube, étuis et pots). Avec nos capacités, nous pouvons produire 300 000 unités de vente. Cette nouvelle décision unilatérale vient nous bloquer. Mais je vais me battre », a-t-il déclaré.

Le Dr Djebar ne comprend pas le revirement de la direction de la pharmacie et déplore le manque de transparence dans la mise en œuvre de la nouvelle politique du médicament décidée par le gouvernement. « Nous n’avons même pas été informés de cette décision que nous avons lue dans le journal Echourouk du 22 mars 2009, pourtant l’engagement a été signé entre les deux parties. Nous n’avons plus confiance en cette direction qui est aujourd’hui discréditée », a-t-il ajouté, avant de signaler que le ministre de la Santé, Saïd Barkat, a été saisi officiellement par courrier, mais aucune réponse n’a été donnée à ce jour. Pour le directeur de la pharmacie, poursuit le Dr Djebar, il n’est pas possible de laisser un seul producteur couvrir le marché au risque de voir les machines tomber en panne. « Mais lors de notre engagement, M. Smadhi, le directeur de la pharmacie, n’a à aucun moment évoqué cette éventualité. » A signaler qu’une note datant du 17 mars 2008 adressée aux opérateurs en pharmacie, soit un mois après avoir établi la deuxième liste de médicaments interdits à l’importation, c’est-à-dire après la signature des engagements, définit les critères d’interdiction à l’importation de produits fabriqués localement. La note sommairement écrite précise que « plus de deux ou trois fabricants locaux satisfont le marché, le produit concerné est interdit à l’importation. Un fabricant seul même satisfait le marché (pour l’année 2009) nous impose pour la sécurité du marché d’importer un stock stratégique (...) ».

Par Djamila Kourta

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