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Maroc VIH : Le quotidien des personnes atteintes de SIDA. L'Association du Jour discute une problématique à multiples facettes

Le matin | Maroc | 15/02/2009 | Lire l'article original

La conférence-débat qui s'est tenue récemment dans la métropole a été riche en témoignages et avis des spécialistes.

Organisée sous le thème « Les droits humains des Personnes Vivant avec le VIH », elle a été initiée par l'Association du Jour, organisme communautaire actif dans la cité blanche et regroupant des personnes vivant avec le VIH/sida. Avec 14 % de cas enregistrés dans le Royaume, la région de Casablanca occupe la troisième position au niveau national. Les intervenants ont insisté sur le fait que la métropole recèle des caractéristiques spécifiques en ce qui concerne le diagnostic et la propagation de l'épidémie du SIDA. La stigmatisation et la discrimination que subissent les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) constituent un fardeau de plus supporté par ces derniers et affectent la qualité de la solution ou la coexistence avec la maladie. Si les expériences internationales ont montré que le VIH est « la maladie des pauvres », ce constat n'en demeure pas moins authentique concernant les séropositifs résidant dans la région du grand Casablanca.

Il se trouve que c'est cette catégorie de personnes qui est désarmée devant l'infection. En raison de la précarité et de la vulnérabilité de leur situation socioéconomique, la plupart des personnes victimes du VIH n'ont pas d'emploi stable, encore moins un logement et une nutrition équilibrée. Cette souffrance et d'autant plus poignante quand elle s'accompagne d'une certaine transgression des droits fondamentaux des personnes vivant avec le VIH. En fait, elles subissent une discrimination commise sciemment et inconsciemment dans la plupart du temps.

Cette violation accentue leur souffrance et leur isolement et les oblige à vivre dans la clandestinité. Dans ce même contexte, les différents participants ont dégagé que les PVVIH doivent quitter leur statut de victime et œuvrer pour imposer leurs droits au lieu de pointer du doigt l'autre, qui peut être l'Etat, la société… Dans ce cas, elles sont dans l'obligation de passer d'une position passive d'attente à une position dynamique d'action en s'organisant pour retrouver leur dignité au lieu de s'auto-stigmatiser. Cela relève du droit à la participation qui est l'un des droits humains. Dans le détail, la conférence a tenté d'élucider le fait que les PVVIH sont certes des victimes, mais aussi des signaux d'alarme qui mettent en valeur la dichotomie entre un discours égalitaire et une pratique discriminatoire. Méprisées par certaines croyances et quelques traditions, les PVVIH doivent affronter également les pratiques de certains membres du corps médical refusant de les soigner et de certains employeurs refusant de les embaucher ou encore des collègues refusant de coexister avec elles dans les lieux de travail. En outre, les PVVIH ont le devoir de véhiculer un message de prévention.

Elles doivent jouer un rôle d'éducation et de sensibilisation auprès des citoyens pour cantonner la maladie et la maîtriser. Vu que ces derniers sont les mieux placés que quiconque pour faciliter la vulgarisation de la maladie et l'intégration sociale en diminuant la ségrégation à leur égard.
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L'épidémie en chiffres

Bien que la prévalence du VIH/sida reste relativement faible dans notre pays, étant de l'ordre de 0,08% selon les estimations du ministère de la Santé, il n'en demeure pas moins que la situation épidémiologique du sida devient de plus en plus alarmante. En effet, le nombre des cas cumulés de sida ne cesse d'augmenter passant de 2 548 en décembre 2007 à 2 798 à la mi-novembre 2008, dont 39% des cas de sexe féminin entre 2004-2008. En outre, 22 300 personnes vivent avec le VIH selon des estimations de l'ONUSIDA. L'épidémie en question progresse lentement et touche plus particulièrement certaines populations des plus vulnérables, étant - de par leur position socioprofessionnelle - plus exposées aux risques d'infection au VIH. Les professionnelles de sexe font partie de cette population et représentent 2,6% des cas de sida relevés. En outre, 1,8 million de décès sont enregistrés à présent. Les principales causes de transmission de la maladie sont la sexualité (rapports hétérosexuels notamment) et l'utilisation du matériel d'injection non stérilisé, explique Dr Aziza Bennani de la Direction de l'épidémiologie et de la lutte contre les maladies (DELM) au ministère de la Santé. Dans son intervention, elle a également cité des chiffres selon lesquels 67% des cas sont concentrés en en Afrique subsaharienne et 380 mille dans la zone de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA).

Sanae Taleb

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