Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_strides

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Maroc Les génériques au cœur d'une nouvelle stratégie

Le matin | Maroc | 12/02/2009 | Lire l'article original

Les professionnels de l'industrie pharmaceutique adhèrent à la nouvelle stratégie que le ministère compte appliquer au secteur des médicaments mais sans pour autant cacher quelques inquiétudes. Pour l'Association marocaine de l'industrie pharmaceutique (AMIP), il est de la plus haute importance d'assurer un accès facile du médicament aux citoyens. Néanmoins, cela doit se faire tout en préservant l'industrie qui a engagé des investissements très lourds pour garantir la qualité. Ce qui rend coûteux le produit final.

Les industriels appellent à renforcer la fabrication locale face aux produits importés qui seront encouragés par les facilitations douanières. Ils veulent certes améliorer la manière dont les prix des médicaments sont fixés, mais gardent un œil inquiet sur le secteur qui demeure caractérisé par une faible consommation qui ne dépasse pas annuellement 300 DH par habitant. Le rythme de l'incidence de l'AMO et du RAMED est pointé du doigt car il n'a pas encore atteint le degré souhaité. Cette situation est due, entre autres, aux prix pratiqués. Il s'avère qu'au Maroc les prix sont beaucoup plus élevés que dans des pays similaires que Yasmina Baddou veut prendre comme exemple pour promouvoir le secteur. Une mesure phare annoncée : les prix des médicaments vont être diminués de 5 % tous les cinq ans. « Il faut une politique citoyenne. A chaque renouvellement de l'autorisation qui se fait tous les cinq ans, la diminution sera de 5 % », signale-t-on.

Le ministère de la Santé veut, en effet, réduire les prix pour garantir un meilleur accès aux médicaments. Parmi les quatre commissions créées, une d'entre elles se chargera de fixer le prix des médicaments par la révision de la procédure. Pour le principe, le ministère a noté un certain nombre de pays de référence dont le niveau socio-économique est semblable à notre pays. En ce qui concerne le générique, une diminution est en vue. Au lieu du pourcentage de 30 % inférieur au prix de l'original actuellement appliqué, le chiffre sera porté à 40 %. Et les prix seront progressivement diminués de 5 % par rapport au premier générique jusqu'au cinquième. Ils seront, par la suite, stabilisés. Le nombre des génériques de la même molécule sera réduit à deux par laboratoire. Et ce, pour assurer la transparence.

Dans quelques semaines, tout médicament générique qui sera mis sur le marché sera exposé à un examen complémentaire de bioéquivalence pour s'assurer de la qualité du produit. Pour le département de tutelle, la réforme va bon train. Outre les prix qui préoccupent les responsables, d'autres mesures non moins importantes seront prises. Trois autres commissions ont été créées et seront élargies à tous les intéressés pour formuler des mesures adéquates le plutôt possible. La première est celle de l'autorisation de mise sur le marché qui définira les règles en termes de qualité et d'efficacité. La deuxième réunira les experts pour prononcer un avis purement scientifique sur le médicament au niveau thérapeutique, son rôle, ses apports…

Et la dernière est chargée des conditions d'importation des médicaments en définissant des critères clairs. Le président de l'AMIP, Ali Sedrati, affiche son optimisme estimant que la ministre maîtrise le détail du dossier : « Nous étions fiers de trouver auprès de la ministre une bonne connaissance de notre secteur. En parallèle, on note une bonne clarté de vue sur les actions à mener. »
--------------------------------------------

Politique du médicament :

La politique du médicament figure parmi “les priorités de la stratégie 2008-2012_ du ministère de la Santé. Elle prévoit l'exonération de la TVA de la plupart des produits pharmaceutiques de traitement de plusieurs maladies chroniques et de l'hépatite virale. Dans la Loi de finances 2009, les médicaments destinés à traiter le cancer et les produits pour soigner l'hépatite B et C ont été exonérés de la TVA à l'intérieur et à l'importation.
La politique des médicaments entamée dès 2008 a abouti à l'élaboration d'un plan d'action conçu de façon à faciliter l'accès des patients aux prestations médicales de base dans les meilleures conditions. Le plan prévoit également une augmentation des fonds destinés à l'achat de médicaments, notamment des produits de traitement des maladies chroniques, ainsi que la mise en place d'un système informatique de gestion des stocks pharmaceutiques des hôpitaux et l'élaboration d'un guide des besoins en médicaments et d'une nouvelle stratégie d'approvisionnement des établissements publics de soins en médicaments et matériel médical.

Jihane Gattiouis

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !