Revue de presse

Tentant de favoriser les actions d’information pour les professionnels de santé notamment, les organisateurs de cette rencontre ont présenté une large gamme de produits pour le traitement de l’air par le biais des équipements de filtration, de ventilation et de climatisation qui permettent de réduire le risque d’infections nosocomiales.
En hygiène hospitalière, dira M. Addi Hakim, directeur administratif de Genepi, le traitement de l’air joue un rôle important puisqu’il permet d’une part de protéger au mieux la zone à risque comme les blocs opératoires contre toute contamination aéroportée, mais aussi de procurer un certain confort pour l’équipe chirurgicale.
Notons que la lutte contre les infections nosocomiales et la maîtrise de l’hygiène hospitalière relèvent de la responsabilité de chaque travailleur du secteur de la Santé et plus particulièrement les personnels paramédicaux.

Il faut savoir qu’une infection nosocomiale se définit comme une infection contractée dans un établissement de santé et qui apparaît après 48 heures d’hospitalisation.
Loin d’être spécifique à l’Algérie, ce mal touche, dans des proportions inquiétantes, le monde entier. Ainsi, le taux de prévalence est inclus entre 6 et 9 % en Europe. Il est de 10 % aux Etats-Unis.

Pour rappel, un plan d’action national pour la lutte contre ces infections a été adopté pour la période 2005-2009, avec des perspectives pour 2015, dans le but de réduire les taux de contamination de 50 % et d’arriver à fin 2009 à un pourcentage entre 3 et 7 %, sachant qu’en 2005 entre 7 et 14 % des personnes hospitalisées ont contracté une infection dans un établissement de soins dans notre pays.

Kamélia H.

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