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Algérie Programme national de lutte contre le cancer du col de l’utérus (2001/2007) : 200 000 frottis réalisés ; 5 millions de femmes algériennes appelées à effectuer un frottis

El Moudjahid | Algérie | 10/02/2009 | Lire l'article original

5 millions de femmes algériennes appelées à effectuer un frottis. En Algérie, le cancer du col de l’utérus représente 10,5 % des cancers féminins et occupe la 2e place des cancers qui touchent les femmes, après celui du sein. Considéré comme une cause majeure de décès par cancer chez les femmes dans notre pays, ce cancer est associé à une infection génitale par un papillomavirus humain, infection virale, la plus fréquente des voies génitales. Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 500 000 cas de cancer du col de l’utérus sont recensés chaque année dont 90 % dans les pays en voie de développement. Cette maladie qui se manifeste à un stade avancé, provoque la perte de vies d’environ 300 000 femmes annuellement.

Selon des spécialistes, cette pathologie enregistre environ 1 600 nouveaux cas chaque année et affecte la vie de quatre femmes par jour. Ce bilan pesant a poussé les responsables de la santé en Algérie à prendre une importante décision pour éradiquer le problème à la racine et ce, par la mise en place depuis 2001 d’un programme national de lutte contre le cancer de l’utérus.
Ce plan d’action, faut-il le préciser, tend vers l’amélioration des indicateurs de la santé, de la reproduction, ainsi que l’évaluation de l’ampleur de ce problème de santé publique chez les femmes en âge de reproduction.

Pour rappel, environ 200 000 frottis ont été réalisés dans le cadre du programme de dépistage des lésions précurseurs du cancer du col de l’utérus (2001/2007), un taux qui reste en deçà des objectifs fixés d’autant plus que l’Algérie compte actuellement plus de 5 millions de femmes en âge de dépistage, sachant que 80 % des lésions précancéreuses sont curables.
Notons que depuis le lancement du programme national de dépistage du cancer du col utérin jusqu’à 2007, 114 unités de cytodiagnostic ont été créées sur la quasi-totalité du territoire nationale et 290 screeners ont été formés.

Le frottis, un moyen de prévention

La stratégie de lutte contre le cancer du col utérin, s’appuie essentiellement sur le dépistage des lésions précancéreuses. A ce sujet, les spécialistes appellent les femmes à continuer à se faire dépister car selon les statistiques près de 70 % des femmes atteintes d’un cancer dit invasif du col de l’utérus n’ont pas eu de frottis dans les cinq ans qui ont précédé le diagnostic de cette maladie. Il est à noter que l’absence de frottis cervico-vaginal régulier entre 20 et 65 ans favorise davantage l’apparition et le développement de cette redoutable maladie.
Le frottis, cet examen disponible depuis des années, a permis de sauver de nombreuses femmes en détectant les lésions précancéreuses ou des cancers à un stade précoce.

A retenir :

  • Le cancer du col de l’utérus enregistre annuellement environ 500 000 nouveaux cas et plus de 300 000 décès par an à travers le monde.
  • Près de 80 % des cas se produisent dans les pays à faible revenu.
  • Le papillomavirus (HPV) est à l’origine de plus de 99 % des cancers du col utérin et intervient dans d’autres cancers et maladies.
  • Le HPV est un des virus les plus fréquents chez l’homme. Il se transmet par voie sexuelle et est très contagieux. Son taux de transmission est plusieurs fois supérieur à celui du VIH.
  • La plupart des infections à papillomavirus sont asymptomatiques et la plupart des personnes contaminées ignorent qu’elles le sont.
  • Les vaccins antipapillomavirus sont très efficaces chez les femmes âgées entre 16 et 26 ans sans antécédent d’infection à HPV et devraient permettre d’éviter jusqu’à 70 % du cancer du col chez les femmes vaccinées.
  • Les vaccins antipapillomavirus ont un effet maximum s’ils sont administrés avant le début de l’activité sexuelle. Ils peuvent aussi prévenir contre les cancers de la vulve et du vagin.
  • 30 % des cancers du col ne peuvent être prévenus à l’aide de ces vaccins, d’où la nécessité de maintenir les programmes de dépistage et d’encourager les femmes à continuer à se faire dépister.

Kamélia H.

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