Revue de presse

Le transfert de technologie cubaine sera effectué via le groupe Saidal en faveur de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), afin de permettre à ce dernier de garantir une meilleure prise en charge des malades atteints d’hépatite B, précise-t-on. En outre, la partie cubaine prendra en charge la formation des cadres algériens de Saidal à Cuba en matière de formulation du vaccin, sa répartition, les analyses biologiques et les méthodes de contrôle et d’assurance qualité. Selon les termes de l’accord, une assistance technique sur le site de Saidal sera garantie par des experts cubains dans le processus de formulation et de répartition, ainsi que les méthodes de contrôle qualité. Le directeur général du groupe pharmaceutique algérien, M. Zaouani, a annoncé, lors de la cérémonie de signature, que la production du vaccin contre l’hépatite B s’effectuera « à partir du mois de juin prochain » en partenariat avec l’Institut Pasteur et des experts du groupe cubain Heber Biotic Cuba.

Il a affirmé que la production de ce vaccin devrait, à terme, satisfaire la demande nationale qui est de l’ordre de 5 millions de flacons par an. M. Zaouani s’est, par ailleurs, félicité du « niveau qualitatif atteint dans la coopération algéro-cubaine, notamment dans le domaine de la biotechnologie », ajoutant que de « larges perspectives s’ouvrent à présent à la consolidation de la coopération bilatérale ». Le directeur général du centre cubain d’ingénierie génétique, Luis Herreras, a précisé que « cet accord est le résultat d’efforts fournis par les institutions algériennes et cubaines afin de résoudre les problèmes liés à la santé publique en Algérie ». Il est à rappeler que la vaccination contre le virus de l’hépatite B a été introduite en Algérie en 2003. Depuis, tous les nouveaux-nés sont vaccinés à la naissance et des rappels leur sont programmés. Le virus de l’hépatite transmis par le sang et les sécrétions corporelles touche près d’un million de personnes en Algérie. Les personnes qui sont fréquemment en contact avec le sang ou les selles de personnes infectées par le virus de l’hépatite B doivent donc respecter les mesures d’hygiène élémentaires et, éventuellement, se faire vacciner contre ce virus.

Par Djamila Kourta

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