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Maroc Mortalité maternelle : Où en sommes-nous ?

Albayane | Maroc | 29/01/2009 | Lire l'article original

Au Maroc, le taux de mortalité maternelle est estimé à 227 pour 100.000 naissances vivantes. Cependant, ce taux est variable selon le lieu de résidence. Il est de 267 pour 100.000 naissances en milieu rural contre 187 en milieu urbain. Le taux de mortalité infantile est quant à lui de 40 pour 1000. Le Maroc intensifie ses efforts pour reculer la mortalité maternelle, en élaborant et en menant des plans d’action nationaux pour une maternité sans risque. Dans la stratégie 2008-2012 élaborée par le département de Yasmin Badou, les objectifs escomptés par toutes les actions mises en place en ce qui concerne la santé maternelle et infantile, il y a lieu de rappeler la réduction du taux de mortalité maternelle à 50 décès pour 100.000 naissances vivantes à l’horizon 2012 et le taux de mortalité infantile à 15 décès pour 1000. Où en sommes nous aujourd’hui ?

Mortalité infantile : Des progrès encourageants

La mortalité maternelle et infantile constituent l’un des 8 points des objectifs du millénaire pour le développement, se sont des indicateurs à travers lesquels on mesure la bonne santé d’une population et si l’on en croit le très sérieux hebdomadaire britannique «The Lancet» qui est une revue scientifique, le Maroc est l’un des trois pays africains qui a réalisé des progrès dans la lutte contre la mortalité infantile.
Si le Maroc est arrivé à limiter le nombre des décès des enfants en bas âge, c’est grâce à plusieurs facteurs, à savoir la mise en place d’un important programme national d’immunisation (PNI), grâce aussi à l’organisation des journées nationales de vaccination (JNV). Ce choix n’est pas dû au hasard, il a été mûrement réfléchi, il a fait l’objet d’un très grand intérêt de la part de la plus haute autorité de notre pays. La vaccination des enfants et des mères en âge de procréer ont de tous temps fait l’objet d’une sollicitude royale.

Grâce à l’implication des professionnels de santé, les enfants sont correctement vaccinés contre les maladies cibles, c’est ainsi que chaque enfant reçoit le BCG contre la tuberculose, trois doses de DTPer, contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, trois doses du vaccin contre la polio et le vaccin contre la rougeole. A un an, les enfants doivent avoir reçu tous ces vaccins. Soucieux de mieux protéger ses enfants contre d’autres maladies toutes aussi dangereuses que celles contre lesquelles ils sont couramment vaccinés au niveau des structures de santé, le ministère de la santé a joint à son programme la vaccination contre l’Hépatite B et contre la rubéole. Toutes ces vaccinations sont gratuites.

Ce programme de vaccination est complété par le renforcement de la lutte contre les maladies diarrhéiques et les infections respiratoires aiguës qui sont dangereuses quand elles ne sont pas prises en charge à temps. Autre volet qui mérite d’être souligné dans le registre de la lutte contre la mortalité infantile, c’est bien entendu les consultations prénatales dont le rôle est essentiel dans la détection de toutes sortes d’anomalies pouvant mettre en danger le bon déroulement de la grossesse et partant le pronostic vital du fœtus. Il y a donc lieu de se féliciter de tous ces résultats, de la réalisation de toutes ces actions qui autant de raisons d’être fière mais aussi serein pour le devenir de nos enfants en bas âge qui sont de mieux en mieux protégés, de mieux en mieux soignés.

Mortalité maternelle : L’affaire de tous

S’agissant de la mortalité maternelle, il convient ici de rappeler avec force un aspect très important, c’est la gratuité totale pour toutes les femmes qui accouchent dans les hôpitaux. Ce n’est pas rien, c’est une sage décision qui en dit long sur la réelle volonté qui anime les responsables du département de la santé, qui entreprennent aujourd’hui de louables initiatives qui sont de nature à encourager les femmes en âge de procréer à venir accoucher en milieu surveillé, au lieu d’ accoucher à la maison, de faire appelle à une Kabla ou autre, ce qui peut s’avérer dangereux surtout quand la femme accouche pour la première fois, ou quand c’est un accouchement à risque : mauvaise présentation, hémorragie… qui peuvent mettre en danger la vie de la mère et de son fœtus.

Autres éléments qui concurrent à assurer une diminution de la mortalité maternelle, c’est l’octroi d’ambulances équipées aux hôpitaux des petites villes et villages, aux centres de santé des zones éloignées pour assurer une bonne évacuation vers les structures adaptées des femmes susceptibles de présenter un problème en cas d’accouchement. Par ailleurs, des kits d’accouchement contenant tous le nécessaire pour un accouchement dans de très bonnes conditions d’hygiène sont remis aux maternités, aux maisons d’accouchements… L’intégration au sein des maternités de bloc opératoires et de salles de réanimation indépendantes est un nécessité. Ils seront réservés exclusivement aux femmes qui présentent un problème et qui doivent subir une césarienne pour plus de sécurité pour elles-mêmes et pour leurs bébés.

En outre, il y a lieu de noter avec satisfaction, la décision prise par le ministère de la Santé qui consiste à entreprendre des enquêtes très approfondies par des experts, chaque fois qu’une femme décède des suites d’un accouchement ou quand cette dernière n’est pas prise en charge correctement au niveau de la maternité. Des rapports précis sont établis et adressés au ministère dans les plus brefs délais pour permettre de statuer sur les décisions à prendre. Il n’est plus permis aujourd’hui d’assister à des complications évitables qui mettent en danger la vie des femmes qui présentent une grossesse ou qui accouchent sous prétexte qu’il y a un manque de tel ou tel produit ou qu’un tel réanimateur ou gynécologue n’est pas joignable. Avec la mise en place d’un audit sur les causes de la mortalité maternelle et infantile, chacun devra répondre de ses actes devant l’administration et même devant la justice si nécessaire. La grossesse est devenue de nos jours précieuse. Les couples qui désirent avoir un enfant s’investissent énormément. C’est pourquoi il n’est plus acceptable que des femmes meurent suite à des hémorragies de délivrance ou une rupture utérine ou bien que des bébés vivent avec des handicaps à vie suite à une asphyxie néonatale.

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