Revue de presse

Les tumeurs les plus fréquentes sont les leucémies et les lymphomes : (74% des cancers). Viennent ensuite le néphroblastome : (15%), les tumeurs osseuses : (8%), le neuroblastome : (8%), le rhabdomyosarcome : (7%) et le rétinoblastome : (4%). D'autres tumeurs sont relativement plus rares : carcinome indifferencié du naso-pharynx, hépatoblastome, tumeurs germinales malignes, histiocytose.

Le traitement du cancer chez l'enfant a fait des progrès considérables dans les 20 dernières années, en grande partie grâce à l'amélioration des moyens de diagnostic et à l'essor de la chimiothérapie. Avec un diagnostic précoce et une bonne prise en charge des malades, on peut sauver 25% des personnes atteintes surtout que dans deux tiers des cas, il s’agit de tumeurs dures et de leucémie que l’on peut soigner et guérir définitivement si le diagnostic est précoce.

Mais malheureusement dans la plupart des cas, la maladie est diagnostiquée à un stade avancé. En Algérie, beaucoup de progrès reste à faire car de nombreux problèmes sont rencontrés dans la prise en charge de l’enfant cancéreux : CPMC, UN CENTRE DÉBORDÉ.
L’absence de centres spécialisés à travers le pays, ce qui entraîne un afflux des citoyens vers le Centre Pierre et Marie Curie qui accueille 80% des personnes atteintes, des régions de l’intérieur du pays, parmi beaucoup de familles à faible revenus. 50% de ces patients, soit 300 cas par an sont pris en charge et suivis dans ce centre. Le centre des cancéreux peut assurer l’hospitalisation de 260 malades uniquement par an et dispenser 160 chimiothérapies pendant la même période. 40% bénéficient de soins ambulatoires. Face à cette situation causée par le manque de lits dans le Centre, ce sont les parents qui payent une lourde tribu et fournissent des efforts marathon en passant des mois à faire la navette entre leur lieu de résidence et Alger pour obtenir une place à l’hôpital.

Ce centre est chargé du traitement des tumeurs dures, tandis que les autres tumeurs, telles que les cancers du sang et des glandes sont prises en charge par les services de pédiatrie au niveau des hôpitaux universitaires. Bien que cinq nouveaux centres vont être créés au niveau du territoire national, le citoyen ne cesse de souffrir psychologiquement et socialement de cette maladie chronique et coûteuse.

A tous ces problèmes s'ajoutent l'analphabétisme et le fatalisme avec lequel les parents prennent l'annonce du diagnostic de cancer. Le chemin fait par les parents et l'enfant cancéreux, depuis l'annonce du diagnostic jusqu'à la fin du traitement est un véritable "parcours du combattant" qui fait que plusieurs parents abandonnent en cours de route et que l'on se retrouve avec des patients perdu de vu ou des patients abandonnés dans les hôpitaux. .
Outre, les souffrances physiques qu’endure le malade, il y’a également les souffrances psychologiques qui nous invitent à étudier sérieusement la question et à trouver rapidement des solutions.

L. B.

Lire l'article original