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Algérie Des hôpitaux en rupture de médicaments : la vie des malades hospitalisés en péril

La Tribune | Algérie | 07/01/2009 | Lire l'article original

La rupture et l’indisponibilité de médicaments vitaux au niveau des structures hospitalières sont des facteurs de risques qui peuvent mettre la vie des patients en péril. Les médecins s’élèvent contre «la rupture ou l’approvisionnement irrégulier de plusieurs familles de médicaments au niveau des pharmacie centrales de chaque hôpital». Ce qui conduit à une prise en charge approximative des patients. Selon M. Sadibelouiz, professeur au service de neurologie de l’établissement hospitalier spécialisé Aït Idir d’Alger, il s’agit notamment des humo-modulateurs, des médicaments anti-épileptiques, tel l’acide valproïque, la forme retard 500 mg, de la famille des benzodiazépines comme Rivotril en injection pour adultes et en gouttes pour enfant, du calcium, Sintrom et vitamine B1 en injection (Thiamine).

«L’approvisionnement de la Pharmacie centrale pour cet établissement est insuffisante. A chaque fois que la commande est faite eu niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux [PCH], on nous demande d’attendre», dira notre interlocuteur, qui ajoutera : «Nous sommes obligés de passer par la PCH». Le professeur a cité quelques maladies épileptiques, à savoir la sclérose en plaques, le mal épileptique, neuropathie qui nécessite la prise régulière des médicaments déjà cités. Ces derniers sont indispensables dans le traitement des patients dont la vie peut être mise en danger en cas de rupture ou d’indisponibilité de l’un de ces produits. Pour équilibrer ce déficit, les médecins recourent au remplacement des médicaments en manque, en cas d’urgence, par d’autres de la même famille, sinon ils demandent aux malades d’en acheter auprès des officines. Les patients atteints de maladies graves, en particulier les cancéreux suivant des séances de chimiothérapie et les cardio-vasculaires risquent l’interruption de leurs traitements faute de médicaments, actuellement indisponibles dans les hôpitaux publics. Selon l’un des responsables au service de cardiologie de l’établissement spécialisé Maouche Mohand Amokrane d’Alger, cette défaillance risque de mettre en péril la vie des patients.

Cet établissement, manque de certains produits essentiels, en l’occurrence l’Isuprel et la Digoxine injectable, qui sont des médicaments d’urgence. Dans le service neurochirurgie on nous a signalé l’indisponibilité d’une dizaine de médicaments sans nous donner de détail sur la nomenclature. Contacté par nos soins, M. Ayad, directeur général de la PCH, détentrice du monopole de la distribution des produits pharmaceutiques, nous a affirmé : «D’une manière générale, il n’y a pas de rupture des stocks de médicaments. Nous approvisionnons les pharmacies centrales de chaque hôpital dès qu’elles passent leurs commandes».

«Nous faisons le maximum pour ne pas avoir de pénurie. L’anticipation à l’approvisionnement des médicaments se fait selon la moyenne de la consommation», soulignera-t-il, avant d’ajouter que c’est «le manque de communication et d’organisation entre les services au sein des hôpitaux qui crée cette pénurie et met la vie des gens en détresse». Selon ses propos, la Pharmacie centrale des hôpitaux peut répondre à la demande nationale et fournir les médicaments et ce, en dépit de ses créances envers certains hôpitaux, car, précisera-t-il, «la vie de nos malades est inestimable». Quant à la nouvelle mesure annoncée par M. Abderrahmane Boudiba, expert en pharmacie auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, il y a deux semaines, concernant l’interdiction de prescrire des médicaments, notamment aux malades hospitalisés, les médecins se sont contentés de dire : «En cas de déficit, nous sommes dans l’obligation de demander aux malades d’acheter des médicaments à l’extérieur de la structure hospitalière». Ils estiment que «sauver la vie des malade passe avant tout», mais que les autorités concernées doivent aussi prendre des mesures concrètes afin de remédier et de façon définitive à cette situation qui n’arrange personne et qui pénalise surtout les patients.

Par Nabila Belbachir

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