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L’Algérie compte 100. 000 infirmiers : une formation aux petits soins

El Moudjahid | Algérie | 06/12/2008 | Lire l'article original

La prise en charge d’un cas d’infection nosocomiale dépasse les 80 millions de centimes. Le système de garde du personnel médical et paramédical sera révisé incessamment ; une démarche qui va se faire par la concertation des spécialistes et des experts en vue d’optimiser la prise en charge des malades qui demeurent la préoccupation principale des pouvoirs publics. C’est du moins ce qu’a déclaré jeudi dernier, le Dr Saïd Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière au cours de la cérémonie de clôture des travaux des 7è journées des paramédicaux au CHU Nafissa Hamoud, d’Hussein Dey (ex : Parnet). S’articulant autour des infections nosocomiales, cette édition qui a vu la participation de plus d’une centaine d’infirmiers, issus des différentes structures sanitaires du pays, était l’occasion d’échanger les expériences et de débattre d’un sujet aussi sensible que l’hygiène hospitalière.

Dans son intervention, Dr Barkat a félicité les organisateurs pour le choix du thème et a encouragé la multiplication de ce genre de manifestations pour contribuer à la lutte contre ces maladies contractées en milieu hospitalier d’autant plus que la prise en charge d’un tel cas est estimée à plus de 80 millions de centimes. Insistant sur le rôle de l’infirmier dans la lutte contre les infections nosocomiales, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de développer une stratégie au sein des établissements hospitaliers en respectant les premiers gestes d’hygiène et de stérilisation, avant d’ajouter que la responsabilité doit être partagée entre le personnel médical paramédical et l’administration. Pour ce qui est des programmes de prévention mis en place par les pouvoirs publics le Dr. Barkat a affirmé la nécessité de se préparer "à faire face à de nouvelles maladies notamment le cancer, les maladies vasculaires, l'hypertension artérielle, l'obésité et les maladies du troisième âge".

Après avoir souligné que l'Algérie "a réussi à faire face à toutes les maladies contagieuses", le ministre a affirmé la nécessaire concrétisation des projets de réformes en cours pour améliorer les traitements dans différentes spécialités. Concernant la formation du personnel paramédical, le premier responsable du secteur a fait savoir que cette dernière reste en dessous des besoins malgré le fait qu’on compte actuellement plus de 100. 000 infirmiers. Dans ce sens, il a annoncé la réalisation prochaine d’une nouvelle école paramédicale qui viendra renforcer le secteur tout en contribuant à l’amélioration de la qualité de la formation.
Rappelons que cette dernière journée a été consacrée à la remise de prix et distinctions à titre posthume à nombre de travailleurs du secteur, décédés dans l’exercice de leurs fonctions.

Kamélia H.

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