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Algérie Maladies épidémiques à Bouira : l’impératif d’une implication générale

El Watan | Algérie | 05/11/2008 | Lire l'article original

La situation des maladies transmissibles notamment hydriques et zoonoses serait-elle contrôlable au niveau de la wilaya de Bouira ? Peu ou prou, répondent les praticiens et plus particulièrement les responsables des services sanitaires de la wilaya. Les bilans établis ici et là, notamment par les différentes DSS (direction des services sanitaires) au niveau de EPH (Etablissement public hospitalier) et autres EPSP (Etablissement public de santé de proximité), démontrent, si besoin est, une prise en charge accrue des différents cas de maladies signalés, à commencer par la prévention dont on dit qu’elle se poursuit de façon permanente.

Mais, que répondre au fait, largement vérifiable, qu’il subsiste encore des cas de maladies remarquables enregistrés chaque année ? En tête des pathologies récurrentes, celles dites à transmission hydrique, contagieuses et autres infectieuses. Entre autres, et pour l’année écoulée, 2007, que l’on prend comme exemple, l’on cite les cas de la fièvre typhoïde, dont 7 cas ont été signalés, l’hépatite virale A (60 cas), Les toxico-alimentaires collectives (101 cas), les leishmanioses, épidermique et viscérale, au demeurant très dangereuses (respectivement 19 et 10 cas enregistrés pour la même période).

Il y a aussi les maladies à déclaration obligatoire à l’instar des méningites purulentes (22 cas enregistrés en 2007). En fait, ce n’est là que des exemples qui nous emmènent à chercher la cause, non dans le manque de prise en charge des malades avérés, mais plutôt dans les causes initiales qui sont à l’origine de ces maladies. Sur ce, les initiés sont plutôt partagés sur les raisons évidentes, sauf que l’on semble s’entendre sur la dégradation des conditions d’hygiène publique, qui serait à la source de la propagation de ces maladies transmissibles. Ainsi, l’on s’accorde à dire que les bilans établis ces dernières années démontrent combien les régions défavorisées sont celles qui sont les plus touchées. Le cas des différentes zoonoses, à l’instar de la leishmaniose, en est, par ailleurs, une illustration. Les indicateurs locaux portent sur une localisation prédominante de ces maladies dans la région sud de la wilaya de Bouira.

Celle-ci (la région sud), limitrophe avec la wilaya de M’Sila qui, à son tour, est considérée comme étant une contrée où ces pathologies frappent à l’état endémique, demeure, de ce point de vue, vulnérable. Cependant, attestent les responsables des services de prévention, les différentes campagnes d’aspersion de produits insecticides dans les foyers d’atteintes lancées pendant ces dernières années – dans le but notamment d’atténuer l’ampleur de cette contamination–ont donné des résultats palpables. Une méthode pour le moins judicieuse et plus qu’indispensable, au demeurant, de lutter contre ces pandémies. D’autre part, l’on note, que la lutte contre ces pathologies–dont certaines sont d’un autre âge, à l’instar de celles dont la cause est essentiellement l’absence d’hygiène, comme la leishmaniose-doit impérativement impliquer les différentes institutions, à commencer par les collectivités locales.

Car, il est évident que le budget de prévention du secteur de la santé ne suffit pas à lui seul, pour couvrir et garantir toutes les dépenses destinées à assurer des soins souvent onéreux. Ceci dit, les différentes institutions désignées comme responsables de la préservation de la santé publique, doivent se mettre de manière engagée dans cette lutte permanente, et pourquoi pas, assurer une bienveillante maîtrise des maladies et des moyens de prévention à mettre en œuvre. En tout état de cause, et comme il est établi que les chiffres avancés par les services de la santé ne reflètent pas totalement la réalité, étant donné que ces bilans officiels ne comportent pas les cas dépistés au niveau des laboratoires privés, lesquels semblent ne pas se voir dans l’obligation de communiquer leurs conclusions. Un problème de culture qui n’arrive pas à s’imposer chez nos praticiens. Autant d’indicateurs communs d’une situation épidémiologique peu reluisante et qui appelle à plus d’efforts à l’avenir.

Par Lyazid Khaber

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