Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_biogaran

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Algérie 498 cas enregistrés le premier semestre 2008 : la tuberculose revient

Le quotidien d'Oran | Algérie | 21/10/2008 | Lire l'article original

784 cas de tuberculose, toutes formes confondues, dont 498 de tuberculose pulmonaire, ont été enregistrés durant le premier semestre de l'année en cours au niveau de la wilaya d'Oran, selon un rapport communiqué dernièrement par la direction de la santé et de la population. Si des praticiens de la santé publique qui pilotent les différents programmes de lutte contre la tuberculose considèrent que la tendance est stable et que certains foyers ont été éradiqués, les antituberculeux étant disponibles, certains milieux avancent que cette maladie est liée à la pauvreté, la sous-alimentation, l'exode rural, la déficience du système immunitaire et le manque d'hygiène, entre autres, et qu'elle est en recrudescence notamment dans les milieux sociaux défavorisés. Surtout lorsqu'on sait que durant l'année dernière, 1.549 cas de tuberculose ont été enregistrés à Oran, dont 1.070 cas de tuberculose pulmonaire.

En 2007, l'incidence de la tuberculose représentait 98 pour 100.000 habitants à Oran (selon un rapport de la direction de la santé), alors qu'à l'échelle nationale, elle est de 61 pour 100.000 habitants. Depuis le début de l'année, cinq personnes atteintes de la tuberculose sont mortes au niveau du CHUO. Deux personnes atteintes de cette maladie sont mortes au début du mois de mars. Il s'agit de deux détenus : l'un d'eux a été évacué de la wilaya de Mascara, alors que le second a été transféré au CHUO par les services de la maison d'arrêt d'Oran. Durant le mois de janvier, un jeune âgé de 30 ans, résidant dans la localité de Aïn El-Beida, est mort aussi de la tuberculose. La semaine dernière, un détenu atteint de la tuberculose a rendu l'âme au niveau du CHU. En 2006, 1.040 cas de tuberculose pulmonaire et sept décès ont été enregistrés à Oran. Le rapport indique, par ailleurs, que la wilaya d'Oran n'a enregistré aucune rupture en médicaments antituberculeux, mis à part quelques insuffisances concernant la forme pédiatrique et le traitement de 3ème ligne. Et d'ajouter qu'en plus des sept unités de contrôle et de prise en charge des tuberculeux et des malades respiratoires (UCTMR), deux ont été ouvertes cette année à Haï Chouhada et Maraval. Trois autres seront ouvertes incessamment à Arzew, Boutlélis et Oued Tlélat.

Concernant la tuberculose à bacille multirésistant, plus de 120 cas ont été admis au service de pneumo-phtisiologie du CHU d'Oran durant la période 2000-2008, dont une quarantaine de cas venus de la wilaya de Mostaganem et une trentaine d'Oran. «La tuberculose à bacille résistant est l'oeuvre de l'homme : elle reflète une défaillance quelque part dans la prise en charge du malade. Un tuberculeux normal peut devenir tuberculeux résistant si l'association des antibiotiques n'est pas prise en compte dans le traitement, chose qui peut entraîner le décès du patient.

Selon des sources du CHUO, ces tuberculeux résistants nécessitent un traitement de troisième ligne qui dure 21 mois, coûteux (160.000 dinars) et pas très efficace, tandis qu'un traitement de tuberculose normale ne dépasse pas les 2.100 dinars. Selon les spécialistes, le manque de moyens, la rupture du stock des antituberculeux, l'absence d'information, et à défaut de sensibilisation de l'entourage des malades, augmentent la prévalence de la maladie.

Par J. Boukraâ

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !