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Algérie Pénurie de médicaments : des malades pris en otage

Le quotidien d'Oran | Algérie | 17/09/2008 | Lire l'article original

Les programmes d'importation ont certes été signés au mois de juin dernier, mais la pénurie de médicaments reste jusqu'à présent une réalité amère pour plusieurs malades. Vivant avec cette phobie des pénuries, certains malades ont été contraints de réduire le traitement sans avis médical. Certains, par exemple, au lieu de prendre trois comprimés par jour pour leur traitement, n'en prennent qu'un seul par économie et pour gagner ainsi sur la durée du traitement.

Cette perturbation dans la prise de médicaments a des conséquences sur la santé de ces patients. La liste des produits qui font défaut sur le marché n'a pas changé avec plus de 50 médicaments en rupture de stock. Le Syndicat national des pharmacies d'officine (SNAPO) incombe cette situation au délai de contrôle, de publication et d'acheminement des médicaments avant leur mise sur le marché. « Certains produits ont été débloqués mais avec des quantités insuffisantes », dira le porte-parole du SNAPO.

Ce dernier évoque un autre problème généré par cette pénurie et qui réside dans le changement de comportement des pharmaciens et des malades. Les deux parties, atteintes par la phobie des ruptures, n'ont d'autre recours que d'augmenter leurs provisions pour faire face à la crise. Résultat : les quantités de certains produits mis sur le marché n'ont pas pu couvrir les besoins de cette demande croissante.

Pour en revenir à la liste des produits qui manquent, le syndicat a fait un listing. Sont concernés les insulines, le Loxen pour l'hypertensions, Spasfon injectable, les hormones Uterogestone, les anti-coagulants tels que Lovenox, Fraxitarine et Clenir pour les asthmatiques, les corticoïdes injectables tels que Celestene, Kenacort, Depomedrol, Tengesic pour le cancer, les contraceptifs tels que Microvar, Nimidril, Marvelon, Excluton, Cerazet, Deconase pour les allergies, Gadiscon, un pansement gastrique, la vitamine A en collyre, la vitamine injectable B1 et B6, Titrane, un antibiotique urinaire, les laxatifs tels que Forlax et Normacol. Autre médicament qui connaît une rupture chronique, selon le syndicat, est le vaccin anti-allergique DPP. Cette crise de médicaments risque d'être fatale pour certains patients qui, depuis des mois, connaissent des problèmes pour cause de perturbation de traitement. Les associations de malades ne cessent de dénoncer avec force cette situation qui continue à faire des victimes.

L'association des myopathes de la wilaya d'Oran (AMYO) dénonce le décès, récemment, d'une malade atteinte de myopathie à Constantine pour rupture de myasthéniques et notamment de Mestinon, un médicament prescrit pour cette maladie rare. Il s'agit d'un produit qui n'a pas de générique, indique la présidente de l'AMYO, Mme Semmache, et que les malades ne trouvent pas chez le pharmacien et qui contraint à faire des acrobaties pour l'avoir. « Un seul laboratoire l'importait et un seul pharmacien le vendait au niveau d'Alger. Mais actuellement, le produit n'est plus disponible, au grand malheur des malades qui doivent le prendre en permanence pour rester en vie ». Devant les souffrances des malades atteints de cette maladie rare, la présidente de cette association lance un cri de détresse aux pouvoirs publics pour que cette catégorie de patients, touchés par un handicap lourd, soit prise en charge sur tous les plans, puisque, en plus de la pénurie de myasthéniques, ces malades souffrent de la pénurie de kinésithérapeutes, un personnel indispensable pour faire la rééducation de ces malades afin de les aider à supporter la maladie.

L'association des enfants cancéreux de la wilaya d'Oran est également confrontée à ce problème depuis des mois. « Mais l'association est arrivée à se débrouiller avec ses propres moyens pour se procurer les produits. Nous faisons une gymnastique pour que les malades ne souffrent pas et que leur traitement ne soit pas interrompu », selon le président de l'association, Missoum Houari.

Quant à l'association des malades atteints de maladies intestinales inflammatoires (AMICI), le manque du médicament Tentasa en comprimés a aggravé leur état. Le président de l'association, M. Benzodmi, indique que « depuis six mois, le produit n'est plus disponible dans les officines et les malades essayent de se le procurer par tous les moyens au niveau d'Alger ». En attendant la stabilité dans le marché du médicament, les malades continuent de payer les frais de cette crise qui risque de durer encore longtemps.

Par B. Mokhtaria

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