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Maroc Démographie médicale : pour une répartition équitable des ressources humaines

Albayane | Maroc | 28/07/2008 | Lire l'article original

Mme Yasmina Badou avait, il y a de cela quelques mois à peine, présenté devant le Conseil de gouvernement la stratégie du ministère de la Santé 2008-2012. La ministre de la Santé, avait en son temps dévoilé les grandes lignes de cette stratégie très pertinente et fort ambitieuse. Ce qui a retenu notre attention entre autres points importants, c’est l’axe de l’offre de soins. Mme la ministre avait déclaré dans une interview que la mise à la disposition du citoyen d’une offre de soins accessible, suffisante en quantité et équitablement répartie sur l’ensemble du territoire est une priorité de son département.

Autrement dit, il s’agit de répartir équitablement les ressources humaines du département de la Santé (médecins infirmiers..) sur l’ensemble du territoire national afin de corriger les disparités existantes, disparités qui pénalisent surtout les régions sous médicalisées, là ou il n’y a ni médecin, ni infirmier, ni dispensaire…

La même santé pour tous

La santé est un enjeu de justice. A l’évidence personne ne peut dire le contraire. Dans les plus grande démocraties du monde, les prestations de santé mises à la disposition de l’ensemble des habitants sont les mêmes pour tous, indépendamment du lieu où ils habitent. C’est un haut degré de civilisation que d’investir dans la santé des individus quels que soient leur statut social, leurs moyens ou lieu de résidence. C’est la plus belle leçon de justice sociale qui puisse exister. Qu’il s’agisse des problèmes liés à une juste répartition des moyens humains ou matériels, de prévention ou d’une distribution équitable des soins, c’est un droit de la personne humaine tel que le précise la charte des droits de l’homme. En tant que tel, ce droit doit en principe être le même pour tous, sans distinction aucune. Au Maroc, la santé des citoyens est du ressort du ministère de la Santé qui en assume la charge. Si ce ministère n’arrive pas à assumer pleinement ses responsabilités où qu’il faillit à ses prérogatives, il doit en principe en assumer totalement la responsabilité. Dans ces conditions, on est en droit de poser certaines questions : la répartition et l’affectation des médecins obéit-elle à des critères ? Si oui, on serait curieux de savoir pourquoi il y a une pléthore de médecins spécialistes en gastro-entérologie, en médecine interne, des traumatologues, des gynécologues à Rabat et Casablanca (dans le secteur public) ? Alors qu’ailleurs il y a un manque cruel de ces mêmes ressources humaines. N’est ce pas là une forme d’injustice ?

Un système solidaire et égalitaire

Nous sommes tous conscients qu’un très grand nombre de nos concitoyens rencontrent aujourd’hui de réelles difficultés pour accéder aux soins, que ce soit pour trouver un médecin généraliste, un spécialiste ou un professionnel de santé. Cette situation est quotidiennement vécue par les habitants des zones difficiles d’accès et parfois même en milieu urbain. Y a-t-il plus grande injustice que celle de ne pouvoir être soigné quand on est malade ? Que peut ressentir un homme qui assiste impuissant à l’agonie de sa femme parce qu’il n’y a pas de gynécologue pour pratiquer une césarienne ? Quel peut être l’état d’âme d’un citoyen obligé de faire des dizaines de kilomètres à dos d’âne pour se rendre au dispensaire le plus proche ?

Pour trouver des solutions à cette situation, plusieurs séminaires furent programmés, des tables rondes organisées, des journées d’études entièrement consacrées au sujet. Plusieurs ministres se sont essayés sans grands résultats hélas, et à ce jour le problème de la mauvaise répartition des médecins sur l’ensemble du territoire national est encore posé. Si rien de concret n’est entrepris, ce problème ne fera qu’empirer dans les années à venir. Il n’y a pas de fatalité à voir apparaître les déserts médicaux comme ils en existent aujourd’hui, surtout en milieu rural. C’est donc pour remédier à toutes ces inégalités, pour mettre un terme a toutes ces iniquités qu’il va falloir opter, une bonne fois pour toutes, pour la transparence dans l’affectation des ressources humaines là où le besoin est réel afin de mettre en place un système d’accès aux soins le plus juste possible.
Nous sommes certains que Mme Yasmina Badou saura remédier à toutes les disparités existantes en procédant à un redéploiement et à une répartition juste de l’ensemble des ressources humaines.

Par Abdelaziz Ouardighi
Email : ouardirhi_abdelaziz2000@yahoo.fr

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