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Sidi Aïch : la nouvelle carte sanitaire à l’épreuve

El Watan | Algérie | 30/07/2008 | Lire l'article original

L’Etablissement Public de la Santé de Proximité de Sidi Aïch (EPSP), issu de la dernière reconfiguration de la carte sanitaire, couvre désormais les trois daïra de Sidi Aïch, Chemini et Timezrit. Des circonscriptions totalisant 9 communes, dont la plupart sont situées en zone montagneuse à reliefs difficiles. A ce titre, le « rééquilibrage » par le redéploiement et le renforcement de l’ensemble des structures sanitaires en moyens humains et matériels, reste la préoccupation majeure des citoyens, notamment ceux des régions reculées. « Nous oeuvrons dans le sens de la réhabilitation de nos structures et l’amélioration de la prise en charge médicale en assurant un fonctionnement durant tous les jours de la semaine, notamment dans les régions éloignées tel que Aït Allouane et Imeghdassen pour la région d’Akfadou, et Ighil Amar, Amssioune et Tadart Mokrane, pour la région de Timezrit.

Tout comme nous comptons procéder au redéploiement des PMI (protection maternel et infantiles) afin d’assurer une meilleurs prise en charge des femmes enceintes », explique le directeur de l’EPSP de Sidi Aïch. Une perspective qui ne peut pas avoir d’application dans l’immédiat en raison du manque de personnel médical et paramédicale se conjuguant au déficit en matière de structures de santé mais également à l’exiguïté de celles déjà existantes pour contenir l’ensemble des prestations. « la polyclinique de Sidi Aïch, faisant office parallèlement d’EPSP, ne dispose pas de locaux nécessaire pour des activités tel que le service d’urgence, service radio, laboratoire et autres consultations spécialisées. D’ailleurs, on vient d’être doté de nouveaux spécialistes (orthopédiste, psychiatre, infectiologue, pédiatre, orthopédiste et chirurgien) et on est contraint de transférer les consultations de certaines de ces spécialités à l’unité de soins de Timezeghra par manque de locaux » explique-t-on au niveau de la direction de l’établissement.

Par B. K.

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