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Tunisie Lutte contre le Sida : un programme national bien agencé

La presse | Tunisie | 24/07/2008 | Lire l'article original

Le 1er septembre 2007 marque le démarrage d’un programme de poids visant la lutte contre le VIH et son stade final, le Sida. Le programme d’appui au partenariat et au renforcement de la riposte à la menace d’extension du VIH/Sida en Tunisie, qui se poursuit jusqu’en 2012, a nécessité un financement international de taille de la part du Fonds mondial de l’ordre de 17.383.000 de dollars américains.

Bien qu’en Tunisie la prévalence du VIH soit jugée faible puisqu’elle est inférieure à 1 sidéen sur 10 mille habitants, la vigilance s’impose, notamment dans une situation touffue de risques favorables à la prolifération de l’épidémie.
En effet, si les cas de personnes porteuses du virus enregistrés jusqu’à octobre 2007 n’excèdent pas les 1.428, dont 361 femmes et 73 enfants, soit une incidence annuelle de 70 cas par an, le Sida a tout de même mis fin à la vie de 428 tunisiens. Encore faut-il préciser qu’il s’agit de cas qui ont été déclarés.

D’un autre côté, environ un millier de tunisiens vivent avec le VIH. La précocité des premiers rapports sexuels, le faible recours aux préservatifs, l’homosexualité, le développement de la prostitution clandestine, l’utilisation des drogues injectables et le recul de l’âge du mariage constituent des facteurs propices à la contamination.
Le programme se veut une solution efficace pour combler les lacunes constatées jusqu’ici : réduire les risques de transmission auprès de la population cible, renforcer la prévention auprès des groupes vulnérables, améliorer la qualité de la vie, garantir la prise en charge des personnes atteintes du virus et mettre un système de suivi et d’évaluation relatif aux IST, au VIH et au Sida.
Il est à souligner que le programme est organisé par le comité national de coordination (CCM). Cet organisme relevant du ministère de la Santé publique est constitué de 45 membres, notamment les cadres médicaux et paramédicaux, les représentants des ministères, des ONG, du système des Nations unies, ainsi que des personnes porteuses du virus.

Ce comité se charge de la coordination entre le Fonds mondial et les parties impliquées, supervise l’application du programme et assure l’information auprès des membres. Le rôle qu’assure l’office national de la famille et de la population (ONFP) lui a valu le statut de principal bénéficiaire du programme. Il se présente désormais comme l’organisme responsable de la mise en œuvre du programme.

Le programme implique également la contribution de la direction des soins de santé de base, la direction de la médecine scolaire et universitaire, le ministère des affaires sociales, de la solidarité et des tunisiens à l’étranger, l’association de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles et le Sida, l’association tunisienne de prévention de la toxicomanes et le croissant-rouge tunisien.
Chaque organisme bénéficie d’un plan de travail bien défini par le comité national de coordination afin de réaliser des actions pointues d’ordre préventif, de sensibilisation, de formation, de prise en charge, d’encadrement de traitement contre le fléau du VIH ; des actions adressées particulièrement à une population cible multiprofils, notamment les personnes vivant avec le VIH ainsi que leurs familles, les jeunes, les homosexuels, les prostituées, les toxicomanes usant des drogues injectables, mais aussi les femmes en consultation natale, etc.

Certes, le principal mode de transmission du VIH sont les rapports hétérosexuels non protégés avec 37% des cas. Toutefois, et d’après les statistiques relatives à l’historique de la maladie en Tunisie, 28,7% des cas de transmission sont dus à l’usage des drogues injectables et 28,7% des cas enregistrés ont un mode de transmission jusque-là non identifié.
La première année du programme d’appui au partenariat et au renforcement de la riposte à la menace de l’extension du VIH/Sida a nécessité une enveloppe de 5.635.500 dollars américains.

D. Ben Salem

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