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Maroc Concours : les laboratoires Bottu récompensent l'excellence scientifique

Le matin | Maroc | 03/06/2008 | Lire l'article original

Le Prix de lutte anti-douleur est un concours qui encourage la recherche médicale. Au Maroc, 80% des cas d'urgence consultent pour douleur aiguë. En voici un chiffre qui a mobilisé les laboratoires Bottu pour lancer un appel à candidatures pour le premier Prix de Lutte Anti-Douleur d'une valeur de 100 000 dirhams.

Principal objectif : encourager et promouvoir la recherche scientifique dans la lutte contre la douleur en permettant aux professionnels de la santé ayant des idées novatrices de les faire connaître et les généraliser.

En effet, selon les responsables des laboratoires Bottu, le Prix de Lutte Anti-Douleur est un concours dont l'objectif premier est de récompenser un travail, une réalisation pratique et accompagner un projet prospectif de recherche clinique ou fondamentale, ayant des répercussions sur la connaissance de la douleur, son évaluation et la prise en charge au Maroc. Ainsi, «si d'importants efforts, bien qu'encore très insuffisants ont été réalisés dans certains pays occidentaux, il est important que soit également développée au Maroc, une culture forte de lutte contre la douleur, tenant compte de l'environnement social, culturel et religieux du pays» disent -ils. Car, de nos jours, la douleur n'est pas une fatalité, elle doit être au centre des préoccupations de tout professionnel de santé. C'est une priorité de santé !

Toutefois, pour participer au concours Bottu, les candidats doivent être des professionnels de santé, soignants libéraux et hospitaliers ou étudiants, s'intéressant à la prise en charge de la douleur : médecins, pharmaciens, biologistes, chirurgiens dentistes, infirmiers et sages femmes. Les dossiers de candidatures sont à adresser avant le DIMANCHE 15 juin 2008 au siège des laboratoires Bottu 82, Allée des Casuarinas, Ain Sebaâ. BP 2583 – 20250 Casablanca. (Tel : 022 35 53 50).quant au jury du Prix de Lutte Anti-Douleur, il sera composé des Doyens des Facultés de Médecine et de Pharmacie.

Notamment Pr. FARIH de Fès, Pr. HAJJAJ HASSOUNI de Rabat, Pr. LOUARDI de Casablanca, et Pr. Alaoui Yazidi de Marrakech. Rappelons que le travail ou la réalisation pratique proposée doit privilégier au maximum les retombées positives sur le patient. Il s'agira d'un projet réalisable sur une période définie et apportant un bénéfice quantifiable selon les protocoles d'évaluation de la prise en charge de la douleur. Les bénéfices de ce projet doivent être pérennes. Aussi, le projet peut être une recherche prospective portant sur la recherche clinique ou fondamentale et ayant des répercussions sur la connaissance de la douleur, son évaluation et sa prise en charge au Maroc.

Une priorité de santé La douleur se définit comme «une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en terme d'une telle lésion».
Cette définition souligne la grande variabilité du vécu de la douleur d'un individu à l'autre. De ce fait, deux types de douleur sont schématiquement reconnus : La douleur aiguë et la douleur chronique.

Pour la première, elle est de courte durée comme la douleur post-opératoire, la douleur post-traumatique ou la douleur provoquée de certains actes et soins. elle peut aussi être provoquée par les soins (piqûres, ponctions diverses, pansements d'escarre…), les traumatismes (sutures…), les explorations invasives (radiologies, endoscopie…), concerne pratiquement toutes les disciplines. Cette douleur, pourtant prévisible et dont les moyens de prévention et de traitement sont connus, reste encore trop souvent négligée, tout particulièrement chez l'enfant et la personne âgée. Quant à la douleur chronique, elle est rebelle comme la douleur des lombalgies et des céphalées chroniques, celle de la maladie cancéreuse ou la douleur neuropathique en général.

La douleur chronique s'inscrit dans la durée. Elle résiste souvent aux traitements antalgiques usuels. Elle entraîne pratiquement toujours des séquences invalidantes dont le retentissement peut-être majeur sur la qualité de vie.
Elle est dépourvue de marqueur biologique et échappe à toute imagerie conventionnelle.

Elle a donc longtemps échappé à une crise de conscience collective tant au niveau des professionnels de santé, que des patients eux-mêmes. D'où l'intérêt d'agir pour lutter contre cette forme de malaise qui ne doit plus être considérée comme une fatalité.

Itinéraire

La douleur au Maroc en chiffres

Suite à des enquêtes épidémiologiques et cliniques réalisées au Maroc en 1994 (sur 250 médecins), un premier état des lieux de la douleur et sa prise en charge est établi. Il apparaît que :

  • La douleur représente près de 2/3 des motifs de consultations à l'hôpital ou en cabinet.
  • Plus de la moitié des patients atteints d'un cancer souffrent et ne bénéficient d'aucun traitement antalgique.
  • Plus de 50.000 nouveaux cas de cancer sont enregistrés dans notre pays chaque année, 83% de ces cas consultent au stade de métastases et nécessitent un traitement antalgique.
  • 75% des patients opérés ressentent des douleurs sévères dans les 48h suivant l'intervention chirurgicale
  • 80% des cas d'urgence consultent pour douleur aiguë.
  • Les douleurs les plus couramment rencontrées sont les douleurs ostéo-articulaires (arthrose, ostéoporose, polyarthrite rhumatoïde…) pour environ 70%, suivies par les céphalées (5 à 10%).
  • La prescription de morphine est régie par un dahir qui date de 1922.

Par Rajaa Kantaoui

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