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El Watan | Algérie | 05/06/2008 | Lire l'article original
Ce chiffre représente, bien sûr, celui des malades ayant subi des tests sanguins de dépistage du virus, et d’autres cas pourraient « se promener » dans la nature, estime-t-on. Il y a lieu de préciser justement dans ce contexte que l’hépatite est une inflammation du foie qui a pour origine un virus de type A, B, C. Pour l’hépatite C, le plus souvent il n’existe aucun signe clinique sauf pour les cas aigus, et le virus se transmet par voie sanguine.
Ceci étant, signale A. Khirallah : « Il n’existe pas de vaccin, mais il existe un traitement efficace et bien entendu la prévention ». A propos du traitement, relève notre interlocuteur, la rareté des médicaments constitue un handicap de taille pour les praticiens de la santé et engendre, par conséquent, moult désagréments pour les patients obligés d’effectuer de pénibles déplacements à Alger en quête de traitement. Bien des malades d’ailleurs, faute de moyens financiers, sont obligés de se résigner à leur sort, prenant leur mal en patience, portant le virus jusqu’à la fin de leur vie. Cette amère réalité des porteurs du virus de type C, confrontés à des difficultés d’accès aux soins, est due au fait que le traitement dure entre 6 et 12 mois avec tout ce que cela réclame comme examens médicaux onéreux et autres analyses faites parfois à l’étranger, dont le coût global est estimé à environ 1,3 MDA (millions). A noter que les malades hémodialysés, porteurs de l’hépatite C, ne peuvent envisager une greffe rénale sans au préalable avoir bénéficié de ce traitement. Devant cet état de fait, l’association des hémodialysés de Constantine, par la voix de son vice-président, demande plus d’efforts à tous ceux qui le peuvent afin de rendre possible le traitement au niveau du CHU de Constantine avant que la situation ne se complique davantage pour ces malades.
Par F. Raoui
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