Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_strides

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Algérie Rencontre sur le cancer du col utérin à Guelma : pour un dépistage et un contrôle systématiques

El Watan | Algérie | 02/06/2008 | Lire l'article original

En Algérie, le cancer du col utérin représente 10% des cancers dont sont atteintes les femmes. Son incidence est de 9,9 pour 100 000. Ce mal occupe ainsi la 2e place des cancers qui touchent la gent féminine, après le cancer du sein. Il provoquerait 1 300 décès par an. Trois cents auditeurs ciblés, issus du monde de la santé, venus de plusieurs wilayas de l’ouest, centre et est du territoire national, ont assisté à une vingtaine de communications pointues, samedi passé, lors d’une journée nationale de cytopathologie cervico-vaginale et de colposcopie ayant pour thème « Le dépistage et prise en charge du cancer du col utérin », et ce au niveau de la bibliothèque centrale de l’université 8 Mai 1945 de Guelma.

Dans sa communication introductive, le docteur N. Keddad, directrice de la santé et de la population au niveau de son ministère de tutelle, mettra en exergue le programme national de dépistage du cancer du col de l’utérus. Elle dira à ce sujet : « L’objectif du programme national est d’améliorer les indicateurs de la santé, de la reproduction, ainsi que d’évaluer l’ampleur de ce problème de santé publique chez les femmes en âge de reproduction. Il est important de dresser un profil épidémiologique des états néoplasiques (formation d’un tissu nouveau, en particulier d’un tissu tumoral), établir un typage des lésions spécifiques et évaluer à moyen terme l’efficacité du programme de dépistage ».

En clair, le ministère de la santé se fixe une organisation de dépistage axé sur l’information et sensibilisation des femmes. Tout frottis anormal est adressé à un service de pathologie de référence. Un contrôle systématique est réalisé par un laboratoire de supervision. Concernant la population-cible, toutes les femmes âgées de 25 ans doivent subir un 1er dépistage par frottis. Un an après, un 2e frottis est préconisé ; quant au 3e frottis, il devrait être fait cinq ans après, si le 2e frottis est normal. D’autre part, le potentiel oncogène (cancérogène) des papillomavirus humains (HPV) a été souligné par plusieurs intervenants.

Le virus est sexuellement transmissible, infectant spécifiquement les épithéliales de la peau ou des muqueuses. Ils induisent généralement des lésions hyperprolifératives bénignes ; néanmoins, les papillomavirus humains de type HPV16 et HPV18, diront les intervenant, sont associés à des tumeurs malignes que l’on retrouve, notamment à 99%, dans le cancer du col de l’utérus, d’où les perspectives vaccinales anti-HPV en Algérie. « Cette option, porteuse de grands espoirs, est une alternative à une carence flagrante en moyens humains, matériels et logistiques à laquelle est confronté le ministère de la santé et de la réforme hospitalière pour combattre le cancer du col utérin », nous avoue un groupe de gynécologues d’Alger, en marge de cette journée. Et d’ajouter : « Nous sommes maîtres-assistants, chacun de nous dans un hôpital de la capitale, comble de l’ironie. L’enregistrement des données des tests de dépistage du col de l’utérus n’est pas tenu ni sur un registre, encore moins sur micro ». Pour Guelma, la chose est plus grave : le secteur public est depuis longtemps sans gynécologue ! Dans le secteur privé, sept praticiens exercent. Notons enfin que cette journée a été dédiée à la mémoire du Dr Zouina Hambli, décédée en plein exercice de ses fonctions au service de gynécologie de l’hôpital Okbi de Guelma.

Par Karim Dadci

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !