Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_bailly

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Maroc Cancer du sein : un nouveau traitement par ultrasons

Albayane | Maroc | 02/05/2008 | Lire l'article original

Une équipe de chercheurs travaille à Bordeaux sur une nouvelle technique pour combattre le cancer du sein par les ultrasons, un traitement susceptible de compléter dans l’avenir ceux actuellement pratiqués et qui sera testé d’ici la fin de l’année sur une dizaine de patientes. «Il faut rester très prudent et ne pas donner de faux espoirs, prévient d’emblée Dr Jean Palussière, radiologue membre de l’équipe de recherche bordelaise. La méthode est très séduisante avec un potentiel probablement très important, mais il faut vraiment évaluer les résultats avant de savoir si on pourra la proposer de façon très courante.»

Depuis dix ans, le laboratoire de recherche du CNRS et de l’université Bordeaux II travaille sur la technique des ultrasons focalisés, permettant de détruire les tumeurs par élévation de la température localement. Cette technique a l’avantage de ne pas nécessiter d’incision du sein.
«Une température de 60 degrés pendant quelques secondes permet de détruire les tumeurs», précise Dr Palussière.

Les faisceaux ultrasonores, concentrés sur un point focal, sont pilotés par un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM), le transducteur émettant les ultrasons étant placé dans le lit de la patiente lors de l’IRM.

Les travaux vont donner lieu d’ici la fin de l’année à des tests cliniques de phase 1, c’est-à-dire «sans bénéfice individuel direct», sur dix femmes devant subir une ablation complète du sein. Ces patientes volontaires seront traitées par les ultrasons avant d’être opérées. Une analyse détaillée de la tumeur permettra ensuite de mesurer l’effet des ultrasons mais aussi d’évaluer d’éventuels dégâts collatéraux.

Ces tests vont constituer, pour l’équipe girondine, un pas important vers une éventuelle application, dans le domaine du cancer, des ultrasons, utilisés depuis peu pour traiter des tumeurs bénignes comme des fibromes utérins.
Des recherches similaires ont également lieu «au Canada et en Chine», selon Dr Palussière, pour qui «l’originalité de Bordeaux est d’avoir conçu un prototype d’appareil uniquement conçu pour le sein».

Le recours aux ultrasons focalisés permettrait, dans certains cas, d’éviter la chirurgie qui, «si elle marche très bien et est moins délabrante qu’elle ne l’était, est parfois mal vécue par les patientes», rappelle le radiologue. «La tendance au dépistage du cancer du sein veut aussi dire qu’on va découvrir des tumeurs de plus en plus petites. Et on peut se demander si, sur de petites tumeurs, la chirurgie n’est pas un peu surdimensionnée et si les ultrasons ne seraient pas une alternative intéressante», estime-t-il.

»Il y a de la place pour beaucoup de techniques. Dans certains cas, la chirurgie restera le meilleur traitement. Mais nous sommes dans une démarche qui est de proposer la technique la plus adaptée à la patiente qui a un cancer du sein», poursuit le médecin.

Même en cas de résultats positifs lors des tests cliniques, les chercheurs bordelais n’attendent pas d’application clinique «avant plusieurs années», souligne toutefois le directeur du laboratoire, Chrit Moonen.

«C’est une recherche très prometteuse. Mais on est dans le domaine du cancer. Il faut suivre les patientes quelques années avant de prétendre que c’est efficace», ajoute le responsable, précisant que son laboratoire travaillait déjà sur des techniques pour les tumeurs du foie et du rein.

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !