Revue de presse

Cela est d'autant plus vrai quand il s'agit des zones reculées qui sont restées jusque-là dépourvues de structures de santé. L'intérêt que porte le Chef de l’Etat au développement du grand Sud dans toute son immensité se traduit sur le terrain par des réalisations concrètes qui donnent assurément un sens à l'équité dans l'accès des différentes régions du pays au développement et les bienfaits que ce dernier procure au citoyen.

Dans ce contexte et pour rester dans le seul secteur de la santé, l'effort consenti par l'Etat en direction des wilayas du Sud est incontestablement incommensurable comparativement à l'action engagée par le passé et par rapport à ce qui se fait dans d'autres pays, y compris parmi les plus nantis.

A la faveur de la mise en œuvre dudit programme le malade et dans un délai restreint n'aura pas à vivre le calvaire des longs déplacements à la recherche des soins. A l'effet évident de le rapprocher davantage des structures de santé, ce sont les localités situées au fin fond du Sahara qui sont ciblées par un programme de construction d'hôpitaux. Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière a annoncé récemment que des hôpitaux de proximité de capacité de quelque 60 lits sont prévus aux frontières du pays dans les localités lointaines comme Bord Badji Mokhtar, In Guezzam ou encore In Aménas, et ce dans le cadre de la loi de finances 2008.

L'activité de ses structures ne se confine pas dans la prise en charge des habitants de ces localités, loin s'en faut, elle sera élargie aux patients issus des pays voisins. C'est autant dire toute la portée d'une stratégie et la finalité des réformes engagées à l'ombre d'une politique cohérente et pragmatique qui propulsera à coup sûr les régions du Sud dans la modernité et leur arroge le droit au bénéfice des dividendes de l'action de développement à l'instar de toutes les régions du pays. Les réalisations déjà enregistrées, celles qui sont lancées et celles projetées apportent la meilleure réponse à certaines voix qui tentent de jeter la suspicion sur les tenants et aboutissants des réformes engagées dans le secteur.

S. Lamari

Lire l'article original