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Algérie 2èmes journées d’infectiologie : les antibiotiques en question

El Watan | Algérie | 30/04/2008 | Lire l'article original

Les 2èmes journées d’infectiologie de Sétif, qui se tiennent du 28 au 30 du mois en cours à l’amphithéâtre Salah Kermi de l’université Ferhat Abbès, entrent dans le cadre de la formation médicale continue des personnels de la santé. Elles ont pour objectif de faire le point sur un sujet d’actualité : « Les antibiotiques ». Le choix du thème vise à tirer la sonnette d’alarme quant à l’utilisation abusive et irrationnelle des antibiotiques. Selon les membres du comité d’organisation de cette manifestation, « l’émergence et la diffusion des bactéries multirésistantes aux antibiotiques connaît, et ce depuis trente ans, une poussée inquiétante réduisant sérieusement les efforts de prise en charge des malades, notamment en milieu hospitalier.

Ce phénomène est le résultat d’une surconsommation et d’une utilisation irrationnelle des antibiotiques tant chez l’homme que chez l’animal ». Ainsi, la banalisation des antibiotiques dans les prescriptions, ou l’automédication a créé un problème de santé publique au niveau mondial. Il convient d’expliquer que l’usage abusif de ces substances permet aux bactéries de développer une résistance et d’échapper à leur action par différents stratagèmes ; la capacité de celles-ci de se déplacer d’un coin de la planète à un autre complique encore plus la situation. La résistance bactérienne aux antibiotiques est devenue, depuis plus de 10 années déjà, une préoccupation mondiale.

En 1998, l’OMS avait déjà appelé les états membres à prendre des mesures pour encourager une utilisation appropriée et économiquement rationnelle des antibiotiques. « Pour protéger l’avenir, il convient d’utiliser raisonnablement les antibiotiques », dira le Pr. B. Nouasria, qui ajoute : « La recherche est en panne depuis trente ans et la situation est alarmante en Algérie ». A titre d’exemple, dans la wilaya de Sétif, un antibiotique est prescrit sur au moins 600 000 ordonnances, ainsi plus de 350 MDA (millions) sont dépensés en antibiotiques, et le CHU, à lui seul, consomme plus de 40 MDA de ces médicaments.

Dans 80 % des cas d’infection urinaire, le microbe résiste à l’antibiothérapie. Même les éleveurs utilisent systématiquement et abusivement les antibiotiques, ils participent ainsi à l’émergence de bactéries multirésitantes qui seront à l’origine d’épidémies meurtrières. Donc l’utilisation irrationnelle, l’automédication et la mauvaise hygiène hospitalière sont la cause de ces résistances, qui ont pour conséquence une surmortalité, sans parler des dépenses. Les journées d’infectiologie visent à assurer une formation médicale, à participer au réseau national de surveillance de la résistance des bactéries, actuellement composé de 13 laboratoires, peu efficaces, et surtout à faire prendre conscience à la société entière du danger encouru. Le programme de ces journées permettra également de faire le point sur l’épidémiologie des résistances en Algérie, de rappeler les notions de base et d’insister sur l’usage rationnel des antibiotiques à l’hôpital et hors hôpital. La moitié des prescriptions de ces substances est inutile, il faut donc réduire ces dernières. En outre, il faudrait aussi débattre des moyens de lutte et de prévention à mettre en œuvre pour préserver l’efficacité des antibiotiques. L’on enregistrera la participation de 500 invités, professeurs, assistants, spécialistes, microbiologistes, infectiologues, épidémiologistes, internes…à ce colloque. D’éminents spécialistes de France (Pr. C. Carbon, Paris, J.Robert, Paris 6, A. Dublanchet), et d’Algérie (CHU de Sétif, Constantine, Alger) animeront des conférences pour contribuer à la mise en place d’une politique de gestion de la crise.

N. L.

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