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Mésothérapie en Algérie : vibrant hommage au père fondateur,

El Watan | Algérie | 27/04/2008 | Lire l'article original

Un vibrant hommage a été rendu jeudi dernier au Dr Baba Brahim, mésothérapeute, président de la Société Algérienne de Mésothérapie (SAM) et de la Société internationale de mésothérapie, décédé le 11 mars dernier. Des amis, des confrères et des proches ont tenu à être présents en force à ce 3e Congrès de mésothérapie qu’il a activement préparé. D’éminents spécialistes nationaux et étrangers ont tenu à faire le déplacement, malgré leur calendrier chargé, à cette rencontre internationale. Ils sont venus pour rendre hommage a celui qui a donné naissance à cette pratique thérapeutique en Algérie et permis à de nombreux médecins généralistes de se lancer dans une « formation fabuleuse ». « Il a donné un plus à notre formation initiale pour nous permettre de travailler. Ce que les pouvoirs publics n’ont pas pu nous donner », témoigne un médecin généraliste, diplômé en mésothérapie. Pour ce médecin, le Dr Baba a été un médecin, un ami, un formateur exceptionnel. « Une technique qui a permis de soulager la douleur chez de nombreuses personnes.

Beaucoup de malades sont aujourd’hui soulagés. Il y a de plus en plus de praticiens qui la pratiquent et des patients qui la demandent. Dr Baba, ont ajouté le secrétaire général de la SAM et Mme veuve Baba, a été aux côtés de tous ceux qui venaient lui de demander de l’aide. Le milieu sportif et les athlètes, dont certains d’entre eux étaient présents à ce congrès, en témoignent. Il a été, a précisé Mme Baba, d’un grand secours lors des compétitions internationales de nos athlètes comme cela été le cas pour Boulmerka, Nourreddine Morceli, Baya Rahouli, Souad Bensalem, Souakhri. Dr Brahim Baba était engagé, ont rappelé ses amis, dans la lutte antidopage en Algérie », avant de signaler : « Avec son savoir-faire, son courage et sa disponibilité, il a pu mettre sur pied une pratique aujourd’hui forte de 7 collèges et 1600 mésothérapeutes formés par Dr Baba qui a rendu l’âme en travaillant dans son bureau », nous dira un mésothérapeute.

Djamila Kourta

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