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Algérie Blida : la santé au microscope

Le quotidien d'Oran | Algérie | 19/03/2008 | Lire l'article original

Après plusieurs années de disette, la wilaya de Blida enregistre une avancée fulgurante dans le secteur de la santé et se positionne au second plan après la capitale en matière d'infrastructures hospitalières performantes et de nombre de spécialités. En effet, la wilaya de Blida compte près d'un million d'habitants dont 65% n'ont pas plus de 20 ans. Ainsi, et pour l'année 2007 il y eut 22.767 accouchements qui ont donné lieu à 23.357 naissances. Même si le taux de jeunes est plus important que celui des vieux, une couverture sanitaire touchant toutes les couches de la population demeure le but le plus important à atteindre. Pour la wilaya de Blida nous trouvons 1 médecin généraliste pour 586 habitants 1 dentiste pour 2.158, 1 pharmacien pour 3.968 et 1 agent paramédical pour 319 habitants.

Ceci, ajouté aux structures sanitaires existantes ou en projet à travers le territoire de la wilaya, surtout avec l'entrée en vigueur de la nouvelle carte sanitaire qui est en phase de mise en place, et qui permet d'espérer une prise en charge adéquate et rapide des malades, avec un gain de temps et d'argent assez important.

Ainsi et pour l'année 2007, 899.214 consultations de médecine générale ont été effectuées, 175.327 en chirurgie dentaire, 152.854 en soins paramédicaux et 337.202 consultations de spécialité. De ces différentes consultations et prises en charge, hospitalières ou ambulatoire, il apparaît que les maladies transmissibles contrôlables par la vaccination sont en nette régression grâce à une prise en charge effective au niveau des centres de santé et des polycliniques, et même l'hépatite B, dont 31 cas ont été recensés en 2007, est prise en compte dans le calendrier vaccinal par l'introduction de son vaccin depuis 2001.

Pour les maladies à transmission hydrique, il est clairement établi que le programme de surveillance mis en place dans les APC a permis de les contenir puisque seulement 8 cas d'hépatite virale A, 1 cas de shigellose et 7 cas d fièvre typhoïde ont été enregistrés. Concernant les zoonoses, 2 cas de brucellose, 2 de rage, 19 de leishmaniose et 15 de leptospirose ont été découverts durant l'année dernière et la DSP préconise la lutte et l'abattage des chiens errants pour mettre fin à la rage ainsi que celle contre la prolifération des rats.

Concernant la prévalence de certaines maladies au sein de la population de la wilaya de Blida, le plus grand nombre de malades concernent l'hypertension qui touche plus de 27.200 personnes, suivie des maladies circulatoires et du diabète avec respectivement plus de 14.500 et 13.600 cas. Viennent, ensuite, les maladies de l'estomac, de l'asthme, cardio-vasculaires, rénales, respiratoires, toutes au-delà de 4.000 cas.

Pour l'hospitalisation, le taux d'occupation des lits est de 69,5%, et le nombre d'interventions chirurgicales diverses opérées dans les 4 établissements (CHU, CAC, Boufarik et l'Arba) a été de 15.985 avec une prévalence pour la chirurgie générale, la gynécologie et la chirurgie infantile.

Les causes d'hospitalisation dans les différents établissements reviennent, en premier lieu, à la chirurgie générale, suivie de la pédiatrie et de la médecine interne, puis des autres pathologies. Afin d'offrir aux citoyens une prise en charge multiforme qui répond aux besoins spécifiques de la région en matière de santé, la DSP a préconisé la création de plusieurs services, dont la plupart sont déjà opérationnels, alors que les autres le seront dans un proche avenir, avec la réception des structures spécialisées. Ainsi, la greffe de la cornée, l'implant cochléaire, la radio-chirurgie, la cancérologie osseuse, la neurologie vasculaire, l'oncologie, le traitement du cancer chez l'enfant et la greffe du rein sont des opérations appelées à être effectuées localement, dont certaines sont des premières en Algérie.

En ce qui concerne les infrastructures spécialisées, le centre des urgences médico-chirurgicales, implanté dans l'enceinte du CHU Frantz Fanon et dont les travaux sont achevés à 80%, apportera un plus à la prise en charge rapide des cas d'urgence en réunissant, dans le même lieu, toutes les spécialités appelées à intervenir pour chaque cas.

Ceci permettra, d'après M. Houari Lamine, le DSP de Blida «de prendre en charge rapidement et avec une efficacité accrue tous les cas d'urgence médico-chirurgicale qui se présentent, en évitant les pertes de temps inutiles des transferts d'un établissement à un autre, ce qui permettra de sauver des vies humaines et d'éviter les complications dues essentiellement aux retards dans le traitement médical».

Ce centre des urgences sera réceptionné, d'après M. Zebbar, DG du CHU, au plus tard, au début de l'année 2009.

L'autre grande réalisation pour la wilaya de Blida reste l'institut national du rein dont les travaux sont réalisés à 70% et qui permettra, outre le traitement de toutes les pathologies liées aux reins, la formation des spécialistes, la constitution d'une banque du rein ainsi que la recherche scientifique. Mais il reste que certaines spécialités nécessaires à la bonne marche du secteur de la santé accusent un manque étranglant, comme les radiologues qui, malgré que l'Algérie en forme en grand forme, désertent le secteur public pour le privé ou carrément aller à l'étranger. Cette situation est due essentiellement aux salaires très différents entre les secteurs public et privé.

Enfin et concernant les maladies comme le sida, il y a lieu de noter la création, à Boufarik, d'un centre de dépistage gratuit et volontaire du sida qui assure un anonymat complet à ceux qui s'y rendent. Cette structure permettra ainsi un dépistage à temps de cette pathologie encore incurable et évitera une pandémie comme nous le constatons dans les pays sub-sahariens.

La toxicomanie est aussi prise en charge par différentes structures dont le centre d'écoute, la cure de désintoxication qui dure 21 jours et enfin le centre intermédiaire de soins pour toxicomanes qui assure un suivi et une prise en charge post-cure pour éviter les rechutes. D'ailleurs 53 centres de ce genre sont en cours de réalisation à travers le territoire national. En ce qui concerne les cures de désintoxication, nous apprenons qu'en 2007, 960 toxicomanes sont passés par le centre et ont suivi les cures avant d'être dirigés vers les centres intermédiaires existants pour leur suivi.

Par Tahar Mansour

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