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Algérie Syndrome métabolique : le redoutable risque vasculaire

El Watan | Algérie | 02/03/2008 | Lire l'article original

Une étude effectuée sur des malades dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, dont la moyenne d’âge dépasse 50 ans, a conclu que « 19,2% sont atteints de maladies vasculaires ». La mortalité a tendance, ces dernières années, à augmenter en raison du nombre d’Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC), des maladies cardiovasculaires, infarctus du myocarde, de l’hypertension artérielle. De récentes études ont, en effet, démontré que chez ces patients atteints du syndrome métabolique, la probabilité de survenue d’un accident cardiovasculaire est multipliée par 2 à 4, par rapport à une population qui en est exempte. Une trop grande sédentarité et un régime alimentaire inadapté sont les principaux coupables de l’évolution de l’épidémie d’obésité et de diabète des sociétés occidentales.

Suivant la même tendance, notre mode de vie devrait engendrer un véritable boom de ce syndrome métabolique. Le nombre de diabétiques atteint les 200 000 en Algérie et ce chiffre pourrait doubler d’ici quelques années. Toutes ces affections auraient, selon les spécialistes, une origine : le syndrome métabolique et les facteurs de risque sont identifiés, à savoir le tabac, la sédentarité, l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète sucré, le taux de lipides élevés. Le thème est ainsi au centre des débats depuis vendredi et ce, dans le cadre du 2e Congrès de la Société algérienne de médecine vasculaire (SAMEV) à l’hôtel El Aurassi sous le thème : « Le risque vasculaire au cours du syndrome métabolique de l’actualité à la réalité ». A ce propos, le Pr Brouri, président de la SAMEV, a indiqué qu’un patient sur cinq atteints de l’artériopathie est amputé en Algérie, exhortant, dans ce contexte, le ministère de la Santé à se pencher sur cette maladie et envisager une prise en charge conséquente.

Il a annoncé qu’une étude effectuée sur un échantillon de malades dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, dont la moyenne d’âge dépasse 50 ans, a conclu que « 19,2% sont atteints de maladies vasculaires ». Ce qui constitue, selon lui, une grande menace sur la santé publique, en faisant référence aux facteurs de risques responsables du mal. Pour lui, les causes sont aujourd’hui connues, il est alors temps de les contrer pour lutter contre ce fléau. Avec l’installation du Comité national de prévention de lutte contre les maladies non transmissibles, largement représenté, il est possible, selon le Pr Brouri, de travailler, mais il doit âtre accompagné par une valorisation des ressources. Le président de la Société algérienne de médecine vasculaire (SAMEV) a plaidé pour la création de structures médicales spécialisées dans la chirurgie vasculaire à travers le territoire national. « Actuellement, il n’existe que deux services spécialisés dans le domaine de la chirurgie vasculaire, un à Oran et l’autre à Alger qui est en train de se spécialiser dans les greffes », a-t-il précisé. L’enseignement de cette discipline dans les facultés de médecine serait d’un grand apport dans la prise en charge, car, a-t-il dit, il y a un manque à combler dans ce domaine.

Une pathologie qui a été depuis longtemps négligée, alors qu’avec le développement des maladies non transmissibles on assiste à une atteinte très importante des artères et les organes les plus touchés sont le cœur, le cerveau, les membres inférieurs et les reins. De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière, Amar Tou, a exhorté les spécialistes dans cette discipline à privilégier la formation et à inviter les spécialistes étrangers à des séminaires de formation en Algérie, afin de consolider la formation continue des spécialistes, a-t-il dit. Tout en exprimant la disponibilité de son département ministériel à prendre en charge ces rencontres, il a affirmé que son ministère « fait confiance aux capacités algériennes ».

Djamila Kourta

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