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Santé scolaire : le nombre d'unités de dépistage et de suivi en milieu scolaire a atteint 1.187 en dix ans

El Moudjahid | Algérie | 26/02/2008 | Lire l'article original

Le nombre d'Unités de dépistage et de suivi en milieu scolaire (UDS) a atteint un total de 1 187 en dix ans en Algérie, ce qui représente une évolution "importante", a-t-on indiqué, hier à Alger, auprès du ministère de l'Education nationale."Le nombre d'UDS a connu une évolution importante en dix ans, passant de 822 en 1997 à 1 187 unités en 2007, soit une augmentation de 365 UDS", a indiqué la directrice des activités culturelles et sportives au ministère de l'Education nationale, Mme Latifa Remki, à l'ouverture du 3eme congrès maghrébin de santé scolaire et universitaire. "Nous travaillons, en collaboration avec le ministère de la Santé, sur une perspective d'une couverture sanitaire de tout le territoire national et la dotation des établissements scolaires en UDS", a expliqué Mme Remki, précisant que "l'objectif est de doter deux ou trois établissements à la fois d'une UDS au lieu d'une UDS pour chaque circonscription". Les UDS qui sont encadrées par des médecins généralistes, dentistes, psychologues et paramédicaux permettent d'assurer des visites médicales et le dépistage de plusieurs maladies comme la scoliose, l'asthme et la psychologie de l'enfant.

Selon les chiffres avancés par Mme Remki pour l'année scolaire 2006-2007, 18,76 % de carie dentaire ont été dépistées concernant chez les enfants scolarisés au niveau national, 4,7 % de cas de déformation dentaire, 4,09 % de degrés de visibilité, 2,38 % d'inflammation buccale et 2,6 % de difficultés scolaires. De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, a relevé que "les élèves sont obligatoirement auscultés une fois par an, ce qui représente un total de 8 millions d'élèves », ajoutant "le carnet de santé doit désormais suivre le carnet scolaire de l'élève". Evoquant la santé à l'université, le ministre a estimé que "c'est une erreur de considérer que les étudiants sont des adultes", expliquant qu'il y a des problèmes et fléaux qui se posent beaucoup plus à l'université".

En ce sens, M. Tou a affirmé que son département "prévoit une action commune avec le ministère de l'Enseignement supérieur pour une meilleure approche de la santé universitaire".
Il a estimé que les élèves et les étudiants représentent le tiers de la population en Algérie et leur prise en charge médicale permet, a-t-il dit, »d'assurer une santé meilleure aux futures générations", soulignant que "l'espérance de vie en Algérie est passée de 47 ans après l'Indépendance à 76 ans actuellement". S'agissant du 3e Congrès maghrébin de santé scolaire et universitaire qui se tient à Alger du 26 au 28 février, il traitera durant trois jours, du croisement d'expériences en santé bucco-dentaire, la prévention, surveillance et prise en charge des maladies chroniques en milieu scolaire et le développement des ressources humaines pour la santé scolaire et universitaire.

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