Revue de presse

Les personnes atteintes développent peu à peu des gestes rigides, saccadés et incontrôlables. Ces troubles liés au parkinson apparaissent le plus souvent entre 50 et 70 ans. Au début, les symptômes peuvent être confondus avec le vieillissement normal de la personne, mais au fur et à mesure qu'ils s'aggravent, le diagnostic devient plus évident. Cette maladie, qui détruit dans un premier temps plus de la moitié des cellules de la zone de contrôle moteur, est diagnostiquée chez 305.000 personnes chaque année à l'échelle mondiale, avec une forte prédominance chez les Blancs. Causée dans de rares cas par des facteurs héréditaires, la maladie de Parkinson est encore loin d'avoir livré tous ses secrets. Aujourd’hui, un nouveau traitement a vu le jour grâce à un spécialiste algérien, le professeur Alim-Louis Benabid, qui a mis au point une réelle thérapie dans la prise en charge de cette pathologie tant méconnue. Ce procédé, fort complexe, consiste notamment a implanté des électrodes à l’intérieur du cerveau qui seront, par la suite, stimulées par de hautes fréquences.

En effet, cette chirurgie, dite stéréotaxique envisagée pour des patients atteints de maladie de Parkinson grave et résistant au traitement médical, constitue actuellement la thérapie la plus efficace et la moins dangereuse. En Algérie, l’équipe du service neurochirurgie de l’hôpital Zemirli, composée du professeur Abdenabi Benaïssa et deux maîtres-assistants, les docteurs Guenane Lahnda et Aichaoui Faycal, a relevé le défi, en réalisant avec succès 7 opérations, premières du genre. Il convient de noter que ce service, qui s’est engagé dans le traitement de cette pathologie sous ses différentes formes : tremblante, akinésie et hypertonie (rigidité), a effectué 14 autres interventions par lésion cérébrale. Nécessitant une haute technicité, cette nouvelle thérapie constitue une lueur d’espoir pour des milliers de personnes atteintes de cette maladie à travers le monde.

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