Revue de presse

Il est constitué de trois étages plus un sous-sol, d'une grande qualité architecturale, soit un total de 14.400 m2, un hall de réception avec un sol en marbre, des murs en «tadlakt» (revêtement luxueux traditionnel au Maroc, en particulier à Marrakech). L'établissement est entièrement entretenu par les services généraux de l'Université Al Akhawayn et au sous-sol, une machinerie surdimensionnée est vérifiée par un ingénieur biomédical.

Selon une source fiable, la clinique est entièrement équipée d'un matériel ultramoderne et de nombreuses issues au rez-de-chaussée qui permettent d'accéder aux services des consultations, d'urgence et à différents autres services spécialisés. Cependant, le problème de fonctionnement de cette clinique a donné lieu à beaucoup de réflexions et aucune proposition claire n'a pu se dégager pour remédier à cette complexe situation.

Ceci étant, les pathologies dans cette région sont diverses (tuberculose, carences vitaminiques…) et frappent la population des montagnes. Selon la même source, les moyens existants sont loin d'être négligeables puisqu'il y a un petit hôpital à Ifrane avec une maison d'accouchement et un centre de santé et à Azrou, un hôpital (médecine pour hommes et femmes) avec un service de gynéco obstétrique, une clinique chirurgicale et trois centres de santé.
Mais le fait de confier la concession de la clinique à des institutions de type charitable (Gateway Médical par exemple) ne correspondrait en rien aux besoins locaux car la clinique serait mise entre les mains de praticiens débutants qui viendraient se former au Maroc. Pour ce, la société Cormaline, selon notre source d'information, forte d'une expérience réussie à Hanoï, propose un système de «time-sharing» médical qui présente plusieurs avantages.

Après concertation, il est apparu que la meilleure possibilité pour que l'hôpital privé d'Ifrane soit opérationnel, tout en rendant des services aux populations de la province, est de créer un établissement de multiples spécialités dont les objectifs seront les suivants : création d'un pôle d'excellence dans les secteurs médicaux de pointe, implication des médecins marocains sur les plans administratif et médical et enfin l'échange d'expériences et le développement des compétences locales.
Projets en vue
Le projet de reprise de la clinique devrait s'accompagner d'autres réalisations entrant dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain. Il s'agit de la création d'un centre d'accueil à Rabat pour les malades cancéreux et nécessiteux de la région d'Ifrane qui viennent se faire traiter par radiothérapie dans la capitale ainsi que la mise en place d'une unité de fabrication de prothèses articulaires dans le cadre de la zone franche de l'université.

Cette unité permettra le transfert des compétences et la création de plusieurs emplois ; d'une formation aux métiers de gestion de la santé, en collaboration avec l'université ; d'une école d'infirmerie et d'aides-soignantes à Azrou et d'un centre offrant des possibilités d'hébergement et de soins pour des retraités et des malades en post-cure ou en rééducation.

Par Mohamed Drihem

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