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Maroc Gynécologie Prolapsus, une maladie encore taboue : communément appelée «descente d'organes», cette pathologie touche principalement les femmes

Le matin | Maroc | 15/01/2008 | Lire l'article original

«Il y a quelque temps, on m'avait diagnostiqué un prolapsus. Ce problème me paralyse dans ma vie de femme. Je dois tout le temps aller aux toilettes, en marchant je ressens une forte gêne…mais le plus difficile est de ne pas pouvoir en parler», témoigne une jeune femme de 29 ans, maman d'une petite fille de 2 ans. Maladie taboue pourtant fréquente, le prolapsus, communément appelé «descente d'organes», est une complication gynécologique. «Le prolapsus génital se définit comme une chute plus ou moins importante d'un ou de plusieurs organes du pelvis (utérus, vessie, vagin, rectum) qui sont normalement maintenus grâce à un ensemble de muscles, de ligaments et de fibres. Cette pathologie touche principalement les femmes. Les plus prédisposées sont les multipares.

Parfois, il existe une prédisposition congénitale et non génétique chez des patientes présentant une hyperlaxité ligamentaire. En fait, il s'agit d'une pathologie relativement fréquente, qui reste toutefois taboue dans notre pays, du fait des anomalies qui accompagnent fréquemment cette pathologie, notamment
l'incontinence urinaire d'effort (IUE) et que les femmes cachent», explique le Pr. Sefrioui, gynécologue obstétricien. Selon notre spécialiste, les facteurs de risque sont nombreux.

Toutefois, le facteur essentiel reste le traumatisme obstétrical lié aux grossesses et surtout aux accouchements, notamment par les voies naturelles d'enfant de gros poids ou nés par extraction instrumentale (forceps, ventouse..) avec des lésions du périnée plus ou moins graves. L'âge et la ménopause sont également un facteur de risque.

En raison de la baisse des oestrogènes, les tissus perdent de leur élasticité et n'assurent plus aussi efficacement leur rôle de soutien des organes. S'ajoutent à cela les interventions chirurgicales dans la région du bassin et certaines activités professionnelles qui imposent le port de lourdes charges et la station debout prolongée. Il y a également des facteurs congénitaux avec fragilité des moyens de suspension et de contention des organes pelviens.
Dans une moindre mesure, d'autres facteurs de risque peuvent également intervenir : le tabac, l'obésité, l'asthme, la rhinite allergique, la bronchite chronique ou la constipation sévère.

Les symptômes de cette pathologie sont souvent handicapants pour la femme, notamment quand le prolapsus est à un stade avancé ou quand il est associé à une IUE. Ainsi, la descente d'organes se traduit généralement par une sensation de pesanteur dans le bassin, une gêne lors de la marche, une fatigue…
Et dans les cas les plus évolués, le col de l'utérus est visible, à la vulve.

«En fait, les symptômes de cette maladie sont progressifs, avec une gêne liée à la descente des organes, notamment sexuelle, puis s'installent des infections génitales fréquentes, liées au traumatisme et une fois sur trois voire plus, elle s'accompagne d'une IUE, qui pousse le plus les femmes à consulter», précise notre
spécialiste.

Généralement, le diagnostic repose sur l'interrogatoire de la patiente, mais également sur un examen clinique. Celui-ci doit être correctement conduit à vessie pleine avec une évaluation précise du degré de descente des organes avant et après un effort de poussée, et ce grâce à une cartographie. «Il faut noter les lésions associées et surtout évaluer l'existence et l'importance de l'incontinence urinaire d'effort (IUE). C'est ainsi que le médecin pourra dicter les examens complémentaires éventuels et la prise en charge qui dépend du stade du prolapsus et des lésions associées», poursuit le Dr. Sefrioui.

Les traitements envisagés pour cette pathologie sont multiples, car tout dépend du stade du prolapsus, dont l'évolution est très variable. Parfois, il peut rester stable pendant des années et parfois l'évolution peut être très rapide. «On préconise la rééducation périnéale pour les stades de début et la chirurgie dans les stades avancés ou associés à une IUE», souligne notre spécialiste.

Un autre aspect important de cette maladie est le côté psychologique. La descente d'organes est parfois vécue par la patiente comme une altération de son image corporelle et la peur du regard du conjoint lors des moments d'intimité peut motiver une prise en charge médicale.

Par ailleurs, dans le cas de femmes ménopausées, l'ablation du col de l'utérus ne pose pas un grand problème, mais pour celles plus jeunes en âge de procréation, cela suppose donc une stérilité qui est souvent très mal vécue.

Et les hommes sont-ils concernés ?

«Le prolapsus est essentiellement une pathologie de la femme. Toutefois, il existe quelques rares cas de prolapsus du rectum, qui est plus fréquent chez les hommes et dont l'étiopathogénie est différente du prolapsus génital», souligne le Pr. Sefrioui.

Le prolapsus rectal est une extériorisation par l'anus de toute ou partie de la paroi intestinale. Cette extériorisation survient le plus souvent lors de la défécation, lors de poussées abdominales ou plus rarement lors d'efforts physiques.
En pratique, la paroi du rectum se "retourne" un peu à la façon d'une manche de vêtement que l'on enlève rapidement : on parle parfois d'invagination de la paroi rectale dans le canal anal. Cette pathologie touche principalement les personnes âgées et elle est favorisée par le relâchement des structures de maintien du rectum dans le bassin et les dommages subis par la musculature de fermeture; il est souvent une séquelle d'opérations, de constipation associée à de fortes poussées ou de diarrhées chroniques.

Une faiblesse constitutionnelle des tissus conjonctifs et les troubles neurologiques sont des causes beaucoup plus rares. Chez les petits enfants, le prolapsus du rectum est souvent le fait d'une prédisposition.

Par Dounia Z. Mseffer

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