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Algérie CHU Ben Badis : le service cardiologie étouffe

Le quotidien d'Oran | Algérie | 10/01/2008 | Lire l'article original

Le service cardiologie du CHU Ben Badis est au bord de l'étouffement si l'on se réfère à sa capacité d'accueil. En effet, les 60 lits répartis entre le service hommes, le service femmes et l'hôpital du jour ne suffisent plus à la prise en charge de toutes les pathologies cardiaques. Selon le médecin chef du service cardiologie, le docteur Bouchaïr, il est impossible, dans la situation actuelle, d'autoriser l'admission de plus de 5 malades sur les 70 consultations/jour. «On ne fait plus de l'urgence mais de l'extrême urgence, c'est-à-dire que pour 15 cas jugés urgents, nous ne pouvons prendre en charge que 4 ou 5 malades, faute d'espace et de lits», avoue-t-il désappointé. Selon notre interlocuteur, une sélection stricte des pathologies leur est imposée. Et pour mieux illustrer ses propos, il précise «autrefois un valvulaire hospitalisé pour des soins dentaires est aujourd'hui traité en ambulatoire, faute de place au même titre que les malades souffrant d'artériopathie, d'HTA (hypertension artérielle), de pathologies valvulaires.

Dans le lot des cas jugés urgents, n'est admis que le patient touché par un infarctus du myocarde, une angine de poitrine instable, une insuffisance cardiaque décompressée (avancée) ou une ischémie aiguë des membres pouvant conduire à une amputation. La péricardite abondante et la dissection aortique font l'objet également d'hospitalisation en priorité. Sinon toutes les autres pathologies cardiaques sont traitées en ambulatoire avant l'acte chirurgical. Questionné sur les raisons de ce phénomène, notre interlocuteur dira «il y a aujourd'hui de nouvelles pathologies qui n'étaient pas fréquentes il y a quelques années (1 cas par mois), aujourd'hui ce chiffre est multiplié par 5 pour la même période. Nous avons hérité des maladies des pays pauvres (rhumatismes - valvulopathie cardiaque) et aujourd'hui avec la croissance du niveau de vie et les modifications de l'hygiène de vie, nous connaissons d'autres pathologies et de surcroît plus fréquentes, telles que le diabète, l'HTA qui touche 30% à 40% de la population, le cholestérol, les maladies coronariennes (infarctus du myocarde, l'angine de poitrine) qui font des maladies cardio-vasculaires la première cause de la mortalité en Algérie. Le CHU de Constantine enregistre le taux le plus élevé d'hospitalisations ( de 35%).» En matière de finances, le service cardiologie est un grand consommateur, avoue le docteur Bouchaïr, «un pacemaker (stimulateur cardiaque ou bloc auriculo-ventriculaire) coûte 140.000 DA l'unité, nous en plaçons 3 à 4 par semaine et 250 en moyenne par an.

Pour la seule année 2007, nous avons consommé 154 ABV.» «La prise en charge d'un malade hospitalisé est très onéreuse, précise-t-il. Pour un infarctus du myocarde (thrombolyse), le CHU dépense environ 12.000 DA/jour et cela peut aller jusqu'à 25.000 DA, frais de la couverture en médicaments et de l'imagerie, sans l'acte chirurgical. Il faut dire que ce sont des pathologies très coûteuses.» «Sur le plan matériel et humain, le combat est inégal face à un nombre sans cesse croissant de malades venus de divers horizons. Le personnel paramédical d'expérience fait grandement défaut, regrette M. Bouchaïr. Contacté à ce sujet, M. Zermane Salim, directeur du CHU, apportera les précisions suivantes «le problème du manque d'effectifs en paramédicaux n'est pas propre au service de cardiologie encore moins au CHU de Constantine, il a été dénoncé par la tutelle elle-même, en ce sens que les postes budgétaires existent, c'est le produit en lui-même qui fait défaut à l'échelle nationale. Selon notre interlocuteur, la fermeture de plusieurs centres de formation s'est négativement répercutée sur l'offre d'emploi qui ne trouve plus d'écho chez cette catégorie de travailleurs. Pour mettre en exergue ce phénomène, M. Zermane dira que, faute de formation, seuls 7 techniciens de la santé ont été recrutés en 2007 sur les 55 postes budgétaires disponibles. Pour pallier cette situation, le ministère de la Santé et de la Population projette la réouverture de tous les centres de formation en cessation d'activité. S'agissant des conditions de sécurité, notre interlocuteur avoue que ce ne sont là que des cas isolés, résultant de l'inquiétude de certains parents soucieux de la santé de leurs malades, situation qui prévaut dans pratiquement tous les hôpitaux.

Par T. Djamel

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