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Algérie 20% des déchets liés à l’activité de soins sont dangereux

El Moudjahid | Algérie | 02/01/2008 | Lire l'article original

Le risque est fonction de la nature du déchet. La prise en charge de ce risque s’inscrit dans le cadre d’une approche globale de la gestion des risques professionnels. Il est présent dans toutes les étapes de la filière du déchet à savoir, tri, conditionnement, collecte, stockage, transport, traitement…). Il y a des risques spécifiques à chaque type de déchet et des risques communs résultant de contraintes ergonomiques, liés principalement à la manutention, aux postures, aux gestes répétitifs et aux nuisances physiques. La maîtrise du risque vise à proposer des solutions portant sur l’intégration des mesures préventives liées à l’organisation du travail de façon à limiter les effets néfastes sur les individus et sur l’environnement.

Il faut noter que les produits chimiques utilisés en milieu professionnel sont aussi nombreux que les déchets. Ils sont constitués par la matière première où résultent de la dégradation de celle-ci. D’autre part on dénombre plusieurs sortes de risques… ceux liés à l’activité de soins, à l’amiante, aux métaux lourds, aux produits radioactifs, aux risques générés par l’incinération des déchets…etc.

A ce titre et à propos des déchets liés à l’activité de soins, l’OMS souligne que sur l’ensemble des déchets produits par les soins de santé, une proportion de 80% ne présente pas de caractères dangereux. Les déchets restant de l’ordre de 20% sont considérés comme dangereux, car ils contiennent du matériel qui peut être infectieux, toxique ou radioactif.
Une étude sur la gestion des déchets d’activité de soins, réalisée au niveau des hôpitaux de la région du centre a montré de nombreux disfonctionnements liés à l’absence de tri des déchets ou tri non rigoureux, l’absence ou le non fonctionnement des incinérateurs, inadaptation du personnel face au risque et une protection individuelle insuffisante.

Le flux de déchets à traiter en milieu de soins est estimé en Algérie entre 100.000 et 300.000 tonnes/an. Il faut noter que les pays industrialisés produisent 6 kg/an/patient, par contre les pays à faible revenu produisent entre 0,5 et 3 kg/ an/patient.
Parmi les risques liés aux déchets en milieu hospitalier, on cite les accidents d’exposition au sang. La filière du déchet de façon générale, est associée à un risque d’accident exposant au sang.

Selon les données de l’OMS 8 à 16 millions de cas d’infection par le virus de l’hépatite B ; 2,3 à 4,7 millions de cas d’infection par celui de l’hépatite C et 80.000 à 100.000 cas d’infection par le VIH sont provoqués chaque année par la réutilisation d’aiguilles non stérilisées. Ces infections seraient limitées si les seringues étaient éliminées de façon sûre.
Une enquête menée au secteur sanitaire de Rouiba retrouve une séroprévalence de l’hépatite C de 56%, parmi les malades pris en charge par l’unité de l’hémodialyse, grande utilisatrice de consommables et donc génératrice de quantités importantes de déchets contaminés qui sont autant de facteurs de risque pour le personnel soignant et le personnel d’entretien.

Actuellement, on ne dispose que de vaccin contre l’hépatite B qui est rendu obligatoire pour le personnel en milieu de soins par l’arrêté du 25 avril 2000 du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.

S’agissant des risques aux déchets d’amiante qui est une fibre naturelle, non biodégradable à durée de toxicité infinie, on notera que plusieurs unités utilisant cette substance sont implantées en Algérie. Parmi les produits fabriqués à base de cette fibre, on citera le ciment notamment les plaques ondulées et les tuyaux pour canalisation, les produits de friction tels que les plaquettes de freins…etc. les déchets d’amiante posent des problèmes non encore résolus. Les travaux de désamiantage (déflocage) de la coupole du complexe olympique sportif d’Alger ont généré 350 tonnes de déchets purs et 205 tonnes de déchets contaminés (boue, revêtement…).

Toutes les fibres d’amiante sont carcinogènes même si ce potentiel est beaucoup plus important pour la variété crocidolite ou amiante bleu. Il n’y a actuellement pas de limite inférieure identifiable protégeant du risque cancérogène. Les cancers de la plèvre, du poumon, du pancréas et du péritoine sont souvent associés à l’exposition à l’amiante. Cette fibre est aussi à l’origine d’une fibrose pulmonaire. Selon les spécialistes de la santé la prévention du risque amiante passe par la suppression de l’amiante et le développement de produits de substitution. Cette politique, initiée dans plusieurs pays, a réduit considérablement l’usage de l’amiante au profit des fibres minérales artificielles notamment la fibre de laine, de roche, de verre, de laitier et la fibre céramique.
Concernant les risques liés aux déchets industriels et les déchets ménagers qui sécrètent des métaux lourds, il y a des secteurs émetteurs directs (raffinage des métaux, métallurgie de l’acier, industrie de chimie…) et les secteurs utilisateurs de métaux lourds (fabrication d’accumulateurs, de cuir…) et les sous produit industriels divers (peintures, huile industriels…etc). Il faut rappeler que les métaux sont représentés essentiellement par le cadmium, le plomb, le mercure, l’arsenic, le chrome et l’aluminium. Ces minerais représentent un danger majeur pour les populations dont ils polluent l’environnement.

D’autres risques aussi dangereux, il s’agit des effets liés à l’incinération des déchets. Cette dernière a pour but de réduire fortement le volume et le poids des déchets et permet de transformer les déchets en gaz, chaleur et matériaux stériles.
L’incinération est la principale source de dioxines dans l’environnement. Ses effets sur la santé sont bien connus depuis la guerre du Vietnam.

Une étude récente sur les polluants provenant de la combustion des déchets du centre de collecte d’Oued Smar retrouve des niveaux de pollution élevés, à proximité à 10 km de la décharge et ce quelque soit la saison.
Pour faire face à ces risques lés aux déchets en milieu professionnel, il faut opter pour une seule solution qui est la prévention. Cette prévention passe par une gestion rationnelle des déchets et par la surveillance médicale des populations exposées. D’autre part, la préservation et la promotion de la santé et du cadre de vie passent par une gestion intersectorielle des déchets impliquant entre autres, les industriels, les institutions publiques chargées de la santé et de l’environnement, les collectivités locales et les citoyens.

A retenir

Pour la région d’Alger, les entreprises industrielles génèrent 49.352 tonnes de déchets spéciaux par an et en stockent près de 350.000 tonnes. La plupart d’entre elles les évacuent à la décharge publique ou les stockent in situ dans des conditions non conformes à la réglementation.

Les sanctions financières prévues par la loi concernant le non respect de la réglementation d’évacuation et de stockage des déchets, s’élèvent à 10.500 dinars par tonne de déchets spéciaux produits et à 20.000 dinars par tonne de déchets d’activités de soins.

La réglementation en matière de gestion des déchets est basée sur la loi du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets, notamment l’article 3 qui précise la définition et la classification des déchets.
La classification des déchets selon la loi se résume en premier lieu aux déchets ménagers et assimilés, suivis des déchets spéciaux, des déchets spéciaux dangereux, des déchets d’activité de soins et enfin des déchets inertes.
Les dispositions réglementaires, notamment la loi du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets, interpellent l’ensemble des professionnels, tous secteurs confondus, à intégrer dans leurs objectifs le traitement des déchets.

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