Revue de presse

Les suffrages exprimés en faveur du syndicat UGTA, que beaucoup de parties prenantes au sein de cet établissement hospitalier pensaient laminé par les «affaires», ont dépassé toutes les prévisions, à l'issue des trois journées, les 24, 25, 27 décembre courant, consacrées à l'opération de vote. Sur le front des chiffres, selon les statistiques qui nous ont été communiquées, corroborées à l'occasion par l'union de wilaya UGTA, ce sont près de 70 % de travailleurs pour un nombre de 1.300 votants, entre ouvriers spécialisés (OP), paramédicaux et employés de l'administration, qui ont renouvelé leur confiance à une section syndicale, dont on dit qu'elle aurait fait le ménage dans ses rangs.

En fait, ces péripéties syndicales au sein de cet important établissement hospitalier ne valent que par leur impact supposé sur les équilibres instables qui y prévalent quand on sait la nature des enjeux; et/où s'illustrent aussi des syndicats autonomes à l'instar du SNAPAP et du SAP (paramédicaux) dont l'influence grandissante semble avoir déstabilisé quelque peu la section syndicale UGTA, avant le «plébiscite» relatif de ces derniers jours. Quoi qu'il en soit, s'il est clair aujourd'hui que l'UGTA à Constantine donne l'impression d'avoir reconquis un bastion fort de sa sphère d'influence dans le secteur de la santé, il reste que la partie au CHU n'est pas définitivement gagnée, étant entendu que l'affaire complexe des oeuvres sociales, lieu privilégié de tous les affrontements entre les organisations syndicales, avec pour cagnotte 1 milliard de centimes an (ponctionné à hauteur de 3% sur la masse salariale des travailleurs), n'a pas fini de faire des vagues et l'UGTA de subir le siège des syndicats autonomes.

Par K. B.

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