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Algérie Son usage reste lié au «tarif responsable» et à la convention des médecins : Bilan positif pour l’expérience pilote de la mise en service de la carte Chifa

La Tribune | Algérie | 11/12/2007 | Lire l'article original

Dans une réunion bilan organisée hier par le ministère du Travail sur l’évolution de la mise en œuvre de la carte Chifa, le directeur central au niveau de la CNAS, chargé de ce projet, M. Touati, a exposé les principaux jalons depuis le lancement de la modernisation du système de la CNAS jusqu’à la confection de plus de 182 000 cartes chifa, dont 164 000 ont été remises aux assurés sociaux. 738 000 assurés ont déjà été convoqués, après le dépôt de leur dossier. M. Touati a également avancé le chiffre de 1 219 clés professionnelles installées chez les partenaires de la caisse, dont 470 pharmaciens qui utilisent actuellement ce système sur un total de 635 conventionnés. Ces chiffres renseignent, selon le conférencier, sur le bon fonctionnement de cette opération. «Le système est rôdé et ne pose pas de problèmes techniques», a-t-il assuré en annonçant la préparation des plates-formes pour les conventionnements des centres médico-sociaux, des cliniques privées, des laboratoires, etc.

Concernant les médecins, M. Touati annonce qu’une opération test a débuté avec une trentaine de médecins privés «qui sont en train d’être formés pour l’utilisation de ce système». Ce qui représente un taux infime, il faut le signaler. Le directeur du projet du nouveau système de la carte Chifa survole également les difficultés rencontrées dans le déploiement de ce projet qu’il qualifie de «complexe tant sur le plan technique, fonctionnel qu’opérationnel». Il évoque le manque d’encadrement qualifié au lancement de l’opération, l’absence d’expérience pour une meilleure maîtrise des nouvelles technicité et technologie du système et le manque d’effectifs pour le développement des logiciels «métiers» (utilisés pour le fonctionnement de la carte, à l’exemple des logiciels SIGAS, SIGCM, Chifa-Pharm et Chifa-Med), au niveau central et auprès des partenaires de la CNAS (pharmaciens, médecins…).

Il faudrait relever à ce sujet que ce ne sont pas là les uniques problèmes que rencontre la mise en œuvre de la carte Chifa. L’obstacle principal reste le conventionnement des partenaires CNAS. En parallèle à la mise en service de la nouvelle carte électronique Chifa, sont entamées les opérations de révision du «tarif responsable» des actes médicaux. Le «tarif responsable» est le tarif de référence qui sera fixé par la CNAS pour le remboursement des actes médicaux. Et c’est autour de ce tarif que «tout se joue» actuellement. Rappelant que le projet portant conventionnement du médecin traitant, présenté en août dernier, n’a pas été du «goût» des médecins. Le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), qui représente 46 000 médecins, avait d’ailleurs émis des réserves sur l’application de ce conventionnement, exigeant que les conditions générales du conventionnement soient clarifiées. Demandant à être associé dans toutes les étapes de la concrétisation du projet, il avait déploré l’absence du dispositif de contrôle entre les directeurs de wilaya de la CNAS et les médecins qui seraient conventionnés.

Des questions majeures restent posées : quel est le prix référentiel de la consultation ? Sur quelle base sera remboursé un assuré si le fonctionnement des cliniques privées n’est pas encore réglementé ? L’assuré aura-il la liberté de choisir son médecin traitant ? Questionné, M. Touati a expliqué que la commission qui a à charge d’établir le prix référentiel des actes médicaux, au nombre de plus de 7 000, devra statuer prochainement. «Des tarifs responsables vont être fixés pour les actes les plus pratiqués», affirme ce responsable qui abonde dans le même sens que le ministre du Travail, M. Tayeb Louh. Ce dernier avait indiqué que l’Etat fixera un tarif responsable qui matérialisera la capacité de la CNAS dans le remboursement des assurés sociaux. «La commission a terminé son travail et un projet d’arrêté interministériel est en discussion entre les différents secteurs concernés par la tarification de référence.

Il faut rappeler à ce sujet que le tarif de responsabilité est le prix que la CNAS s’engage à rembourser. La caisse ne peut s’engager avec un tarif qu’elle ne peut pas honorer», dira le ministre. Autrement dit, un assuré social en possession d’une carte Chifa peut actuellement se présenter chez un pharmacien pour recevoir des médicaments en payant juste la différence du prix par rapport au taux de remboursement que lui est accordé. En 2012, date à laquelle le ministère espère généraliser l’utilisation de la carte Chifa, le même assuré pourra payer la différence entre les honoraires de son médecin traitant conventionné et le tarif responsable fixé par la CNAS. Le médecin est libre d’adhérer à la convention de la CNAS mais, comme l’expérience l’a déjà démontré avec les pharmaciens, il sera amené à le faire dans l’objectif de garder ses patients. Selon certains cadres du ministère du Travail, les médecins vont sûrement revoir leurs honoraires pour les rapprocher au maximum du tarif responsable. Exactement comme les pharmaciens ont été amenés à un approvisionnement plus important en médicaments génériques vu qu’une décision politique fixant le remboursement du médicament sur le prix du générique encourage sa commercialisation.

A signaler enfin que, comme annoncé déjà, l’utilisation de la carte Chifa sera étendue à cinq nouvelles wilayas du pays dès le mois de janvier 2008. Après les cinq «wilayas pilotes» (Tlemcen, Médéa, Boumerdès, Oum El Bouaghi et Annaba), les cadres de la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) ont choisi comme prochaines escales pour tenir une série de rencontres de formation et d’information les wilayas d’Oran, de Mila, de Souk Ahras, de Blida et de Constantine. Une prochaine réunion pour faire le bilan de la mise en service de la carte Chifa, qui permettra à la CNAS de maîtriser ses dépenses et de contrôler les fraudeurs, est prévue pour le mois de mars prochain. Signalons, enfin, que cette opération sera étendue à 5 millions d’assurés au cours des trois prochaines années, et à tous les assurés de la Sécurité sociale en 2010, avant de l’être étendue au système du tiers payant à l’horizon 2012. La mise en circulation de cette carte magnétique a nécessité un budget de 12 millions d’euros.

Par Hasna Yacoub

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