Revue de presse

La création de l'association a eu lieu le 9 octobre 2004. Trois ans après, elle affiche déjà un bilan très honorable pour avoir réussi à sensibiliser et dépister pas moins de 15 720 personnes dont pas moins de 1 289 ont adhéré aux services de cette association caritative avec 4 529 pour la seule année 2005-2006 parmi lesquels nous relevons 40 enfants.

Encouragés par le succès de cette initiative, les initiateurs ont décidé d'étendre leur champ d'action pour toucher certaines zones plus enclavées comme les communes Ouled Zmam, Ouled Youssef, Ouled M'Barek… avec pour seul objectif d'apporter le soutien aux malades souffrant de cette maladie. Cette action socio-médicale a fait que 495 nouveaux malades, pour la même période, ont bénéficié de prestations médicales, avec un suivi médical régulier grâce à l'abnégation et au bénévolat de certains médecins en plus d'autres campagnes de sensibilisation pour assurer la prévention et l'éducation sanitaire qui s'inscrivent dans le cadre des efforts entrepris par l'association pour la promotion de l'action médico-sociale et l'assistance aux populations démunies, avec la mise en œuvre d'autres programmes en parallèle au profit des diabétiques.

Au-delà de ces actions, les initiateurs entendent créer un cadre de coopération entre les différents intervenants dans ce domaine surtout que le Maroc est considéré comme un pays à forte prévalence de cette maladie chronique qui atteint presque tous les âges.

En témoignent les différents actes de partenariat engagés avec d'autres associations similaires dans les villes de Marrakech, Casablanca, Fès,… d'où le plus grand estime porté par la Fédération marocaine du diabète à cette jeune association qui suscite un vif engouement.

Des actions qui incitent les responsables à redoubler d'efforts pour sensibiliser davantage de personnes menacées par cette maladie et dont le nombre au niveau de la région est en hausse.

Des soins exorbitants

Pour le Maroc tout entier, il y a entre 120 et 130 endocrinologues seulement. Sur 100 consultations en endocrinologie, 80 sont en rapport direct avec le diabète» déclare le Professeur Hassan El Ghomari, endocrinologue et diabétologue au CHU Averroès de Casablanca. Il faut donc considérer que l'insuline est un médicament à part entière, délivré sur ordonnance pour que les malades puissent l'acheter à un prix subventionné, comme les autres médicaments. Au Maroc, le flacon d'insuline coûte 120 Dh. Le traitement se monte en moyenne à 400 dh par mois, avec les seringues.

Pour le Pr El Ghomari : «Il vaut mieux subventionner l'insuline, ça coûte moins cher au ministère de la Santé que les soins que nécessite la prise en charge des diabétiques, mais il y a déjà eu un effort en ce sens, depuis un an, l'insuline échappe à la TVA».
Selon notre spécialiste : «l'État va engager un programme national de lutte contre le diabète en ouvrant des structures régionales».

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