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Maroc Secteur de la santé du PPS : Approche socio-sanitaire pour la réduction de la mortalité maternelle

Albayane | Maroc | 12/11/2007 | Lire l'article original

«Nos choix ne partent pas de rien. Bien au contraire. Ils sont le fruit de débats responsables, d’échanges d’idées et de concertations démocratiques.» La santé maternelle est un problème complexe nécessitant une série de compétences et d’interventions multidisciplinaires. Le constat qui est fait aujourd’hui, c’est qu’aucun des partenaires n’est en mesure d’en venir à bout tout seul, c’est pourquoi au PPS nous attirons l’attention des responsables sur le drame inhérent à la mortalité maternelle au Maroc. Le responsable du secteur de la santé au PPS, le professeur Houcine Louardi souhaite ardemment que son plaidoyer en faveur de la lutte contre la mortalité maternelle soit pris en compte par les responsables pour que cette lutte contre la mortalité maternelle soit inscrite comme priorité du nouveau gouvernement.

Pae ailleurs le professeur Louardi souhaiterait voir harmonisés les messages afin que tous les partenaires travaillent dans le même but. Il y a urgence. Chaque minute dans le monde, une femme meurt en donnant la vie.

Approche socio-sanitaire pour la réduction de la mortalité maternelle

600.000 femmes âgées de 15 à 49 ans décèdent chaque année de complication de la grossesse et de l’accouchement dans le monde (227 décès pour 100 000 naissances vivantes au Maroc).
La mortalité maternelle est un indicateur du niveau de développement d’une nation, de l’inégalité entre les 2 sexes et de la difficulté d’accès des femmes aux services sanitaires.

8.000.000 de décès de nourrissons chaque année sont dus au mauvais état de santé de la mère, de son hygiène défectueuse, de soins inadaptés, d’une mauvaise prise en charge de l’accouchement et de l’absence de soins essentiels pour les nouveaux nés.
La mortalité maternelle est une injustice sanitaire et sociale. Les experts sont unanimes pour dire qu’il est possible de réduire sensiblement la mortalité néonatale et maternelle avec des investissements programmatiques et politiques intégrés.
Les interventions sanitaires sociales et économiques sont plus efficaces lorsqu’elles sont appliquées simultanément.

Ces interventions doivent être mises en oeuvre dans le cadre de programmes de santé généraux comprenant notamment le conseil nutritionnel et de la supplémentation en micronutritionnels, le suivi et le développement de l’enfant, la vaccination, l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement, la planification familiale, la prévention des grossesses non désirées, la prévention et le traitement des maladies infectieuses en général et des IST en particulier. Il faut donc des actions politiques et législatives indispensables pour réduire la mortalité infantile et des interventions sociales et communautaires qui doivent accompagner toute action sanitaire.

Les familles et les communautés ont un rôle important à jouer pour rendre l’accès aux soins des femmes plus facile.

Les causes médicales de la mortalité maternelle :

  • L’hémorragie
  • Les infections (avant, pendant et après la grossesse et l’accouchement)
  • Les troubles hypertensifs de la grossesse (Eclampsie)
  • Le travail prolongé ou dystocique
  • Les complications de l’avortement à risque
  • Pathologies pré-existances : Anémie Paludisme
  • L’hépatite Cardiopathies etc.

Facteurs sociaux de la mortalité maternelle et néonatale

Le statut d’infériorité sociale et économique des femmes limite l’accès à l’instruction, à une alimentation équilibrée, aux ressources économiques, aux soins, à la planification familiale (elles doivent avoir des enfants tant qu’elles peuvent).
Seules 53 % des femmes enceintes accouchent avec l’aide d’un professionnel qualifié dans les pays en développement (au Maroc, 73 % des accouchements sont surveillés en milieu urbain et seuls 37 % le sont en milieu rural). La majorité des femmes accouchent avec l’aide des accoucheuses traditionnelles, des parentes ou toutes seules.

15% des accouchements peuvent présenter des complications potentiellement mortelles nécessitant un traitement d’urgence.

Le travail physique excessif, conjugué à une mauvaise alimentation, a beaucoup de conséquences sur la jeune fille et la femme :

  • Retard de croissance (dystocie, disproportion foeto-pelvienne)
  • Anémie (déficit en fer et acide folique)
  • Avitaminose A grave (infection)
  • Carence en iode (hypothyroide sévère)
  • Alimentation pauvre en calcium (Eclampsie)

Les actions pour une maternité sans risque

La réduction de la mortalité maternelle et néonatale exige des efforts cordonnés et sur le long terme Il faut intervenir à plusieurs niveaux :

  • La politique et législation nationale
  • La famille, la communauté et la société en général
  • Le système de santé national

Actions législatives et politiques

  • Engagement politique à long terme (charte nationale sur la santé maternelle)
  • Contexte social, économique et législatif favorable permettant aux femmes un libre accès aux soins de santé
  • Liberté d’accès à la planification familiale (obstacles religieux et culturels)
  • Réglementation de la pratique médicale
  • Elaboration de protocoles
  • Elaboration de programmes éducatifs et de formation
  • Délégation de pouvoir (régionalisation)

Législation appropriée permettant d’offrir des services assurant la prise en charge des complications de l’avortement.

Action au sein de la communauté et de la société

L’implication des familles et des communautés est décisive pour la réduction de la mortalité maternelle

Toutefois, il faut impliquer dans cette stratégie :

  • Les chefs communautaires et religieux (Imam, Mokadem, Cheikh)
  • Associations locales (féminines et autres).
  • Professionnels de santé

Pour matérialiser tout ceci, il faut :

  • La création de comités pour la maternité sans risque aux niveaux local, régional et national afin d’analyser, proposer et évaluer les programmes.
  • Instauration de la déclaration obligatoire de la grossesse, moyennant une aide financière (500 DH par déclaration) afin de suivre la grossesse jusqu’à l’accouchement.
  • Nomination d’une femme de la localité comme sentinelle sociale (téléphone portable, Samu rural).

Action sanitaire Trois possibilités pour prévenir la mortalité maternelle :

  • Eviter la grossesse ou le choix du moment de la grossesse (planification familiale)
  • Prévenir les complications de la grossesse (diagnostic pré et post natal)
  • Garantir la prise en charge appropriée de l’accouchement et ses complications (transport d’urgence performant, infrastructures médicalisées, personnels qualifiés)

Au niveau sanitaire, il faut instaurer et renforcer :

  • L’information, la formation et les prestations de planification familiale.
  • Service de soins prénataux et du post-partum.
  • Présence pendant l’accouchement d’un personnel qualifié.
  • Service obstétricaux de qualité pour la prise en charge des complications dans les centres d’orientations recours (centre de transfusion, + bloc opératoire).
  • Création d’un SAMU rural.

En conclusion :

  • Informer, éduquer et mobiliser les membres de la communauté
  • Impliquer les ONG et la communauté : femme sentinelle sociale, Samu rural
  • Renforcer le système de transfert d’urgence (transport + communication)
  • Améliorer les ressources humaines (formation + recyclage)
  • Renforcer les compétences en obstétrique (revoir la durée, le contenu et les objectifs de la formation)
  • Mettre en place et utiliser des protocoles de prise en charge médicale (codification des attitudes et gestes salvateurs)
  • Analyse des informations sanitaires et l’évaluation des programmes appliqués.

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