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Maroc Chirurgie esthétique : «Son avenir est prometteur au Maroc» ; Interview : Pr Abdelali Chekkoury-Idrissi, président du comité d'organisation

Le matin | Maroc | 04/11/2007 | Lire l'article original

La Société marocaine de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique a organisé les 2 et 3 novembre son 13e congrès national, sur le thème "La chirurgie esthétique à l'aube de 2008". Le Matin : Pour la 13e édition du congrès national, vous avez choisi un thème aussi vaste qu'intéressant. Qu'est-ce qui a justifié ce choix ? Abdelali Chekkoury-Idrissi : Le nombre d'interventions en chirurgie esthétique dans le monde augmente de jour en jour de façon explosive et les techniques évoluent rapidement dans ce domaine. Prenons l'exemple de la 1re table ronde du congrès qui portait sur "La cosmétologie faciale ". Si on englobe sous ce vocable les procédés " non chirurgicaux " comme les injections de toxine botulique, les injections de volumateurs comme l'acide hyaluronique, la lipostructure de Coleman, les procédés de resurfaçage cutané, on se retrouve effectivement face à l'un des domaines qui peuvent être les plus développés dans les années à venir, et ce pour plusieurs raisons.

Sur le plan socioprofessionnel, les patients souhaitent de plus en plus paraître et demeurer " en forme " pour rester " compétitifs " sur le marché professionnel. En plus, paraître " en forme " est "bon pour le moral ".

C'est un excellent anti-dépresseur ! Pour ces mêmes raisons, ils souhaitent éviter ou retarder les actes invasifs chirurgicaux qui vont nécessiter quelques semaines d'''éviction socioprofessionnelle'' et dont les risques " apparents " (exemple : anesthésie générale) peuvent ‘'paraître supérieurs''.

Est-ce que toutes les tranches d'âge sont concernées par ces procédés ?

Ces procédés de la cosmétologie faciale sont indiqués sur une plus large période d'âge. Dès la trentaine, on y recourt pour prévenir certaines rides d'expression (toxine botulique), pour ‘'ourler des lèvres'' trop minces ou pour corriger des pommettes trop plates. Ils sont recommandés dès la quarantaine pour combler les premières rides qui apparaissent. Et puis, de la cinquantaine à la soixantaine passée, ils sont utilisés en association avec des liftings pour en magnifier et en compléter les résultats.

Tout ‘'l'étage frontal'' et le regard peuvent être magnifiquement traités par injection de toxine botulique ou par lipostructure des tempes qui se creusent. Ces actes constituent un complément de choix de la blépharoplastie (supérieure surtout). Les cernes, eux aussi, peuvent être nettement atténués par les injections volumatrices (l'acide hyaluronique), avec beaucoup de savoir-faire et de précaution. Au-delà de ces âges, ces procédés de cosmétologie faciale entretiennent et complètent les résultats des liftings.

Qui sont les spécialistes habilités à pratiquer ces opérations ?

De même que la cosmétologie faciale s'adresse à une plus large catégorie de la population, elle pourrait être mise entre les mains de plusieurs spécialités. La chirurgie plastique et esthétique, certes, mais aussi, la dermatologie esthétique, voire la médecine morphologique et anti-âge (dite " médecine esthétique ").

Est-ce que la chirurgie esthétique connaît l'essor qu'elle mérite au Maroc ?

L'avenir de cette discipline est très prometteur avec la création de services spécialisés dans les différents Centres hospitaliers universitaires du Maroc et grâce à la formation de plus en plus de ‘'résidents'', de spécialistes auxquels on assure une formation médicale continue en chirurgie esthétique.

Dans notre pays, quelles sont les opérations les plus prisées : reconstruction, rajeunissement, liftings…?

En association aux actes de cosmétologie faciale, les opérations les plus pratiquées en chirurgie esthétique sont classées selon cet ordre : liposuccion, rhinoplastie, réduction mammaire, prothèse mammaire, liftings et blépharoplasties.

Quels sont vos rapports avec les assureurs, surtout que le problème de la responsabilité en chirurgie esthétique suscite des débats ?

Les assurances sont régies par le profit et les risques. Elles tirent leur épingle du jeu quand il n'y a pas de bénéfices dans ce domaine, d'autant plus que les assureurs marocains se réassurent à l'échelle internationale. Pour instaurer la confiance entre ces acteurs et les praticiens, ces derniers doivent apporter la preuve de leurs compétences et bénéficier d'une installation et d'une structure assurant la sécurité des patients, surtout que cette chirurgie n'a pas de caractère vital.

Pour rappel, il y a 30 ans, il n'y avait que 2 ou 3 dossiers, par an, en responsabilité civile qui étaient soumis à la justice. Actuellement, chaque année, des dizaines de litiges sont engagés avec les assurances car les gens vont plus facilement devant les tribunaux. Il s'agit d'un changement d'attitude. En effet, de plus en plus, les patients se disant "victimes" et prétendant avoir subi un préjudice, n'hésitent pas à saisir la justice pour demander réparation.

Les indemnisations peuvent aller jusqu'à 3 millions de dirhams pour un préjudice ! Par ailleurs, dans ces litiges, on peut soulever le problème de la responsabilité de la clinique, du chirurgien, de l'anesthésiste... ce qui complique encore les choses.

Cosmétologie faciale

Pour des raisons médicales, la cosmétologie faciale, contrairement à la chirurgie esthétique qui n'a rien " à vendre " si ce n'est le travail des mains du chirurgien plasticien.

En revanche, elle est pour la puissante industrie pharmaceutique un marché potentiel considérable : injectables volumateurs, toxines botuliques, machines à laser-abrasion, peelings… S'adressant à une population plus vaste et à des spécialités plus variées sur une plus grande période, elles ne peuvent, en conclusion qu'être promises à un bel essor tant au Maroc, en France que dans le monde entier.

Il ne reste plus qu'à souhaiter que la cosmétologie faciale demeure toujours entre les meilleures mains et des plus expertes afin de toujours mieux respecter le naturel de la physionomie de nos patientes afin de leur permettre de rester jeunes !

Propos recueillis par Kenza Alaoui

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