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Algérie Insuffisance rénale : Les malades attendent toujours le fer injectable

El Watan | Algérie | 04/11/2007 | Lire l'article original

Les prises en charge des insuffisants rénaux ne semblent pas s’améliorer malgré la généralisation du traitement avec l’érythropoïétine, que ce soit pour les malades traités dans les secteurs public ou privé. Ce produit hospitalier, indiqué dans le traitement de l’anémie chronique due à une insuffisance de sécrétion d’érythropoïétine, essentiellement lors d’une insuffisance rénale chronique, est importé par la PCH qui le met à la disposition des hôpitaux publics et des cliniques privées. « Des quantités suffisantes sont disponibles au niveau de ces structures, et le produit est remboursé par la sécurité sociale », affirme une source proche de cet organisme.

Mais cela ne suffit pas pour assurer un traitement efficace pour ces malades candidats à la greffe rénale. L’utilisation à forte dose (double ou triple dose) de cette hormone, à défaut du fer injectable qui doit être un complément, pose de sérieux problèmes aux malades. Une thérapie (la combinaison) qui offre pourtant une meilleure qualité de vie, surtout, expliquent les spécialistes, avant la mise sur le marché de l’érythropoïétine, car le traitement de l’anémie était constitué de transfusions sanguines avec tous les risques qui les accompagnent (infections, hépatites, surcharge en fer, sensibilisation HLA). L’utilisation de l’érythropoïétine permet de corriger ces anémies sans avoir recours aux transfusions. Ces deux médicaments sont, selon nos interlocuteurs, vitaux pour les insuffisants rénaux qui doivent les prendre à vie. En outre, ce type de traitement prépare les patients à d’éventuelles greffes de rein.

La cessation d’importation de fer injectable, vital pour traiter l’anémie qui touche tous les insuffisants rénaux, pose de sérieux problèmes aux médecins et aux malades, selon les praticiens. « Ce qui peut entraîner, à la longue, des complications dévastatrices, dont les maladies cardiovasculaires », a-t-on signalé. Nos interlocuteurs ne comprennent pas pourquoi ce produit, le fer injectable, n’a pas encore son autorisation de mise sur le marché (AMM) ; pourtant le prix a été négocié et enregistré au niveau de la direction de la pharmacie au ministère de la santé depuis plus de quatre mois. Du côté de la fédération des insuffisants rénaux, la colère est à son comble. Les malades n’ont pas le fer injectable mais aussi, une rupture de l’érythropoïétine se pose actuellement, selon le président de la fédération, M. Boukhaloua. Il affirme que certains établissements hospitaliers ne disposent pas de ce produit.

Concernant le fer injectable, M. Boukhalou a déclaré que les autorités sanitaires ont été saisies du problème, mais en vain. rien n’est encore fait. A noter que le traitement en question prépare les malades à une greffe rénale. Rappelons qu’actuellement la greffe de rein n’est pratiquée que dans 10 hôpitaux universitaires à l’échelle nationale et est régie par une loi très restrictive, notamment en matière de don d’organe. Lequel n’est permis que pour les ascendants et descendants. Chose qui ne résout pas souvent le problème pour un receveur ou pour constituer une banque de données.

En dépit d’une assez bonne couverture nationale en matière d’hémodialyse et avec 200 greffes par an, il reste encore beaucoup à faire pour répondre à une liste d’attente de 3000 insuffisants rénaux auxquels s’ajoutent 2800 nouveaux cas par an, estiment les spécialistes. Près de 300 néphrologues exerçant dans le pays et 200 autres à l’étranger prennent en charge quelque 10 000 insuffisants rénaux traités dans 150 centres ; parmi eux, 358 présentant une insuffisance chronique ont subi une greffe de rein.

Djamila Kourta

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