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Hépatites virales : Des maladies qui prennent de l’ampleur

El Moudjahid | Algérie | 22/10/2007 | Lire l'article original

Les hépatites virales prennent de l’ampleur, à l’echelle internationale et l’Algérie n’est pas épargnée par ce problème de santé. Considérée par les pays intermédiaires de moyennes prévalence enregistre de plus en plus de cas, d’où le rôle de la prévention, contre ces pathologies transmissibles chroniques, évoluant vers des cancers, dira le directeur de la Prévention auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui a procédé, hier, à l’installation du Comité national de lutte contre les hépatites virales, en présence de cadres de la tutelle, et ce, à l’institut Pasteur de Sidi Fredj. Le Dr Ouahdi tiendra à préciser, d’emblée, que la mise en place officielle de cet organe opérationnel, depuis mars 2007, s’inscrit dans le cadre de la démarche engagée par le ministère pour mieux prendre en charge ces maladies, tout en insistant sur les actions déjà entreprises, dans ce sens, à l’instar de l’introduction du système Intranet, depuis 2006 qui a contribué à la notification de ces affections, à l’échelle nationale et surtout d’individualiser les hépatites A,B, C et autres dans la déclaration obligatoire des hépatites virales.

Il soutiendra, en outre, que l’installation officielle de ce comité a été précédée par une commission ad hoc et autres instruments qui ont fait énormément de choses. Il évoquera ainsi, l’enquête nationale, lancée en 2007, au niveau des centres d’hémodialyse du pays qui prennent en charge près de 10.000 malades, pour le dépistage des hépatites virales.

Pour la sous-directrice, chargée des maladies transmissibles et l’hygiène du milieu, le Dr Merbout cet organe présidé par le ministre de la Santé, lui-même, constitué de 14 membres répond au souci de préparer un consensus thérapeutique qui permettra, le diagnostic, le suivi et le traitement des hépatites virales, tout comme il aura pour mission entre autre, l’organisation de formations au profit du personnel de la santé pour une meilleure maîtrise de celles-ci notamment la C, considérée comme la plus dangereuse. Intervenant sur l’incidence de ces maladies, le Dr Terfani, sous directeur au service des maladies non transmissibles au ministère de la Santé, toujours. Il affirmera que ce comité se chargera de l’identification du problème en matière de morbidité, de mortalité et des complications liées aux hépatites virales, la proposition d’un programme national de lutte et de prévention, l’élaboration d’une méthodologie de dépistage et de surveillance de celles-ci, la contribution à l’évaluation des résultats des actions entreprises jusque-là, dans le cadre des dispositions prises ainsi que la proposition d’actions de sensibilisation à ces maladies.

Le Dr Terfani, soulignera à l’occasion d’installation du comité de lutte contre les hépatites virales que le nombre de cas enregistrés a connu un fléchissement par rapport à l’année précédente, avançant ainsi moins de 2,5 cas pour 100.000 habitants, pour l’hépatite B et moins de 2, pour l’hépatite C, contre respectivement 3,5 à 4 cas pour 10.000 habitants, pour la B et 2,5 à 3 cas pour 100.000 habitants, en 2006.

Samia D.

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