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Algérie Médicaments : L'ordonnance de Temmar

Le quotidien d'Oran | Algérie | 23/10/2007 | Lire l'article original

Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements Abdelhamid Temmar a proposé hier, aux acteurs de l'industrie pharmaceutique, d'aller vers la concentration, suggérant carrément une fusion entre les petites unités de production avec le groupe Saïdal. Abdelhamid Temmar s'est dit prêt hier, lors de son intervention, au colloque international organisé par l'UNOP, sur les perspectives de développement de l'industrie pharmaceutique, à l'Hôtel Aurassi, à mettre à la disposition des petites unités de production pharmaceutique qui souhaitent un regroupement, un conseil juridique pour les accompagner dans cette démarche. « Il faut admettre une chose, les grandes entreprises multinationales de l'industrie pharmaceutiques ne viendront pas s'installer au Sud. Je suis persuadé que les grands industriels de la pharmacie refusent la décentralisation, ils préfèrent se concentrer au Nord », a—t-il fait remarquer.

« Il faut qu'on arrive à préparer nos entreprises à travailler en se regroupant. Il ne faut plus que nos entreprises travaillent pour leur survie mais plutôt pour leur développement », a-t-il mentionné. « La solution est entre vos mains, vous avez Saïdal, et des investisseurs des pays du Golfe. Il faut saisir ces occasions ». Temmar a indiqué qu'il n'y a plus de protection possible avec l'ouverture du marché. « C'est aux producteurs de faire des propositions et je suis devant vous pour vous offrir des pistes à étudier pour développer la production pharmaceutique », a-t-il affirmé. Pour leur part, les opérateurs de l'industrie pharmaceutique se sont montrés très sceptiques.

« Il faut tout d'abord solutionner les questions les plus urgentes pour parler ensuite de fusion », a déclaré Réda Hamiani, président du FCE qui a estimé que les entreprises de production de médicaments et de produits pharmaceutiques rencontrent beaucoup de contraintes et qu'elles ne sont pas encore prêtes pour se regrouper. « Nos entreprises n'ont pas cette culture de travailler en fusion et en association, c'est aussi simple que ça ! », a-t-il affirmé.

Le Secrétaire général de l'UNOP, Nabil Mellah, a déploré, pour sa part, l'absence de texte de loi régisant les fusions entre les entreprises publiques et privées. « Temmar s'est dit prêt à mettre à notre disposition des bureaux juridiques sans parler pour autant des textes de loi qui garantissent un cadre juridique à ce genre de fusion. On a essayé dans le passé de créer un holding, mais le projet est tombé à l'eau à cause de l'absence de textes de loi », a-t-il expliqué. «Le ministre promet un bureau juridique pour les entreprises qui optent pour la concentration, alors que beaucoup de promesses ont été faites pour l'industrie pharmaceutique sans qu'elles soient concrétisées sur le terrain », a-t-il mentionné.

Et d'ajouter : « Le ministre doit savoir qu'aucune rencontre n'a été organisée depuis la tenue des assisses nationales sur l'industrie avec les producteurs des médicaments et des produits pharmaceutiques, et ce, depuis 7 mois déjà. Durant ce temps, quatre unités de production pharmaceutique sont proposées à la vente. Temmar doit comprendre que le temps c'est de l'argent ».

De son côté, le ministre de la Petite et Moyenne entreprise Mustapha Benbada, est intervenu pour défendre les petites unités de production de médicament qui rencontrent des contraintes. « Je pense qu'il faut penser à la résolution des problèmes urgents qui peuvent se résoudre rapidement pour parler ensuite de l'unification des entreprises », a-t-il indiqué. Les membres de l'UNOP ont dressé un tableau noir sur l'industrie pharmaceutique en déclarant que la facture du médicament en Algérie se chiffre à plus d'un milliard de dollars, au détriment de la production locale.

Ils ont affirmé que la part de la production nationale est de 22 % seulement. Pour sa part, le ministre de la Santé et de la réforme hospitalière, Amar Tou a précisé, lors de son intervention qu'il n'est pas responsable de l'industrie pharmaceutique. « Je ne suis pas responsable de la production pharmaceutique, mon département s'occupe seulement du conditionnement, de l'enregistrement, du contrôle et du suivi des médicaments », a—t-il indiqué. «Il est vrai que le ministre n'est pas le seul concerné par l'industrie pharmaceutique mais il est censé contribuer et encourager les producteurs puisqu'il doit trouver des mécanismes pour réduire les dépenses en matière de santé », a estimé un membre de l'UNOP.

Le ministre de la Santé a, sur la base de chiffres, défendu la production pharmaceutique qui selon lui a connu une croissance de 20 % de 2004 jusqu'à 2006. Il a évoqué la production nationale en précisant qu'elle couvrait 24,70 % de nos besoins en 2004, 29,13 % en 2005 et qu'elle est passée à 34,54 % pour l'année 2006. « C'est vrai que cela reste insuffisant, mais contrairement à certaines analyses, il y a tout de même une amélioration de la production d'une année à une autre » a-t-il affirmé.

Pour ce qui est des importations, le ministre de la Santé a affirmé qu'il y a eu tout de même une certaine stabilité. « En 2004, le total des importations était estimé à 758 millions d'euros. En 2005, il avait connu une augmentation, pour atteindre les 1.004,4 millions d'euros. Et en 2006, nous avons remarqué une stabilisation, les importations de médicaments n'ont pas dépassé les 900,62 millions d'euros », a-t-il fait savoir.

Amar Tou a précisé en outre que le total des importations des médicaments pour le 1er semestre 2007 était de l'ordre de 475 millions d'euros en soulignant que celles-ci seront plus importantes cette année, notamment après les récentes décisions de l'Etat qui s'est engagé à importer certains médicaments destinés au traitement des cancéreux, des maladies orphelines et des hépatites. Le ministre a indiqué que l'Etat avait consacré 9 milliards de DA pour l'importation de ces médicaments dans la loi de finances 2007 et 19 milliards de DA dans la loi de finances 2008.

Par M. Aziza

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