Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Revue de presse

Trier les actualités par :

El-Oued : 40 cas confirmés de typhoïde

Le quotidien d'Oran | Algérie | 22/10/2007 | Lire l'article original

60 cas de typhoïde dont 40 ont été confirmés, selon des sources bien informées, ont été enregistrés jusqu’à hier dans la wilaya d’El-Oued. L’évolution inquiétante de cette maladie dans la wilaya a créé une véritable psychose chez les familles. Les autorités sanitaires, en alerte depuis le début de l’été, n’arrivent toujours pas à déterminer avec exactitude l’agent causal de cette maladie à transmission hydrique qui fait sa réapparition pratiquement chaque année. Et fait singulier, le mois d’octobre de chaque année se révèle propice pour cette maladie. Pour rappel, au mois d’octobre de l’année 2006, 90 cas de typhoïde ont été confirmés et 250 autres cas suspects ont été enregistrés, alors que durant l’année 2005 on parlait d’une cinquantaine de cas confirmés. Une commission ministérielle conduite par le docteur Ouahdi, directeur central chargé de la prévention, s’était déplacée dans la wilaya d’El-Oued. Cette commission a sillonné les communes touchées par la typhoïde pour s’enquérir avec plus de précision de l’évolution de cette maladie.

De nombreuses hypothèses ont été avancées quant à l’origine de la réapparition cyclique de cette maladie à El-Oued. Par exemple, l’utilisation des eaux destinées à l’irrigation dans la composition de la boisson dite «Legmi» (à base de sève de palmier) produite localement, l’eau du réseau public non javellisée et les communes touchées par la fièvre typhoïde sont accusées de négligence. Des sources médicales ont indiqué que le nombre des communes affectées par cette maladie s’élève à une dizaine : El-Oued, Guemmar, Mih Ouensa, Magrane, Robbah, Debila, Bayada, Trifaoui, Hassi Khalifa et Reghiba. Mais ce qu’il y a lieu de retenir reste le fait que s’il s’est avéré aujourd’hui que l’eau a été bel et bien javellisée, celle-ci représente toujours un danger pour la population. Nous croyons savoir en ce sens que les analyses de l’eau ont révélé que la concentration de javel est insuffisante pour permettre aux habitants de boire l’eau en toute sécurité. La concentration de l’eau de javel qui devrait normalement atteindre 12% n’était finalement que de 6%.

Nos sources nous informent que des échantillons d’eau potable ont été soumis à l’analyse, à savoir l’eau du réseau public et les quantités d’eau transportées chaque jour à bord des 500 camions-citernes qui font le déplacement à partir des wilayas limitrophes (Tébessa et Biskra) pour vendre cette eau à la population d’El-Oued. L’eau des puits de la région a été également analysée, ainsi que celle des châteaux d’eau. Des sources médicales ont indiqué que les conditions de stockage des eaux provenant des wilayas de Tébessa et de Biskra pourraient être l’agent causal de cette maladie. Elles n’écartent pas pour autant la possibilité que l’eau des châteaux d’eau soit insalubre. Nous apprenons que les autorités de la wilaya multiplient les mesures d’urgence pour endiguer l’évolution de la maladie, entre autres, la fermeture d’un grand nombre d’unités de stockage qui appartiennent à des privés, mais qui se révèlent vaines.

Par M. S. Boureni

Lire l'article original

Toute l'actualité