Revue de presse

Un médicament prescrit en phase finale du traitement et qui n'est plus disponible au niveau des établissements hospitaliers. Selon M. Berrabah, chef de service au CHUO, même si les spécialistes sont unanimes à dire qu'»il n'y a pas le feu en la demeure concernant cette maladie contagieuse, la région de l'Ouest enregistre toutefois une augmentation cumulée de l'infection multi-résistante qui est une tuberculose de niveau 2". Ce même spécialiste explique que «s'il y a pénurie de médicament, le traitement peut être prolongé à un an ou deux ans. Nous nous retrouvons dans ces cas-là avec un cumul de malades qui doivent être pris en charge». Pour donner un aperçu sur l'évolution de cette maladie, le même spécialiste indique qu'à l'Ouest, 130 cas de tuberculose sont enregistrés dont 30 cas à Oran.

Un taux qui ne suscite pas, pour l'instant, de l'inquiétude mais qui reste tout de même élevé dans cette région avec un taux de 0,8/1.000 habitants par rapport au Centre où la prévalence varie entre 0,5 et 0,6 par 1.000 habitants. Pour revenir à cette pénurie de médicament, notre interlocuteur a indiqué, hier, que le ministère a réagi à l'interpellation des pneumologues et compte régler le problème prochainement. Dans ce même contexte, M. Berrabah a annoncé la création, ce jeudi, de l'association régionale des pneumologues de l'Ouest, représentant les wilayas de cette région dont Oran, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, Saïda, Chlef, Mostaganem et Relizane.

Une organisation qui aura pour mission la formation des médecins généralistes pour la prise en charge des maladies respiratoires, l'actualisation des connaissances des pneumologues du secteur privé et public pour faire face à la nouvelle demande de soins et l'information de l'ensemble des nouvelles techniques et d'approches pratiques des explorations en pneumologie. L'association compte également mettre en place un réseau d'échange avec les institutions ainsi que les autres associations locales ou nationales et aussi un réseau entre pneumologues pour que le malade ne s'égare pas et soit suivi en permanence lors de son traitement ou après. Ce qui permettra de cerner la traçabilité des patients tuberculeux.

B. Mokhtaria

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