Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_bouchara

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Tunisie Le Tunisien et le don d’organe : Des promesses de dons en deçà des attentes

La presse | Tunisie | 07/06/2007 | Lire l'article original

Une enquête nationale révèle que 53% des personnes interrogées sont prêtes à donner leurs organes après leur décès. Une enquête nationale sur le thème "Le Tunisien et le don d'organe" a montré que 53% des personnes interrogées se sont déclarées prêtes à donner leurs organes après leur décès et que plus de 80% ont affirmé être informées du fait que la greffe d'organe se pratique en Tunisie et qu'il s'agit d'une thérapeutique efficace. Les statistiques montrent également que le nombre des donneurs a atteint aujourd’hui 7.400 personnes, contre 6.000 en 2001.

Des sources médicales tunisiennes spécialisées relèvent que ces différents indicateurs reflètent, de manière éloquente, que le nombre de personnes se déclarant prêtes à faire un don d’organe reste en deçà des attentes et ne répond pas de manière satisfaisante au nombre de malades nécessitant la greffe d’urgence d’un organe vital.

Par ailleurs, les résultats de l’enquête nationale révèlent que le citoyen tunisien est conscient de l’existence de règles juridiques et éthiques régissant le prélèvement et la greffe d’organe, garantissant la transparence de l’opération de don et respectant l’ordre de priorité des demandeurs. Plus de 53,6% des personnes interrogées considèrent que le prélèvement d’organe est licite et autorisé par la religion.

Selon cette enquête, le nombre limité de donneurs s’explique soit par le manque de confiance, soit par des considérations personnelles ou religieuses. Notons que près de 39% des personnes ont refusé de s’exprimer sur cette question.
Dans une déclaration à l’agence Tunis-Afrique Presse, Dr Mylène Ben Hamida, chef de service au Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes (Cnpto), relève que la majorité des Tunisiens est informée des conditions qui entourent l’opération de prélèvement et de transplantation d’organe. Cette question reste, toutefois, précise-t-elle, intimement liée aux convictions personnelles et à l’influence du milieu social et familial.

Liberté de décision

Dr Ben Hamida ajoute que, dans certains cas, le staff médical laisse passer l’occasion, pour des considérations humanitaires, de procéder à un prélèvement d’organe bien que les conditions médicales soient, matériellement, réunies pour ce prélèvement.
Le législateur tunisien a institué le principe de mentionner la qualité de donneur sur la carte d’identité nationale afin de laisser au citoyen la liberté de décision, sur la base d’une conviction intime et personnelle, à l’abri de toute influence extérieure. Cette procédure juridique permet aussi d’éviter aux membres de la famille de prendre une décision difficile dans des circonstances douloureuses.

La transplantation d’organe est considérée actuellement comme une thérapeutique efficace pour le traitement de nombreuses maladies graves et chroniques qui sont à l’origine d’une souffrance quotidienne pour de nombreuses personnes et qui risquent d’être, dans de nombreux cas, à l’origine d’une mort certaine.

Jusqu’à fin 2005, on a pu réaliser, en Tunisie, 590 greffes de reins, 13 greffes du cœur et 18 opérations de transplantation de la cornée, outre 150 opérations de greffe de la mœlle osseuse.
En Tunisie, l’activité de la greffe d’organe remonte à 1986, date de la réalisation de la première greffe rénale. Les autres greffes d’organes, cardiaque et hépatique, ont démarré plus tard en 1993 pour le cœur et en 1998 pour le foie.
Les opérations de prélèvement et de greffe d’organe sont régies, à l’échelle nationale, par des textes législatifs et réglementaires, un cadre institutionnel et des règles éthiques.

Bien que considérés comme avant-gardistes, ces mécanismes nécessitent d’être dynamisés pour augmenter le nombre de dons et limiter ainsi au maximum le nombre de malades dont l’état de santé nécessite une greffe d’organe.
Le manque de donneurs d’organes en Tunisie est à l’origine du décès, chaque année, de 300 insuffisants rénaux et de 200 patients atteints d’insuffisance cardiaque et hépatique.

Dr Mylène Ben Hamida a indiqué que tous les efforts sont axés sur la sensibilisation pour persuader et convaincre à l’importance du don d’organe. Elle a souligné qu’à eux seuls, les médecins ne peuvent assurer tout l’effort de sensibilisation au don d’organe.

C’est pour cette raison que l’Association tunisienne de sensibilisation au don d’organe, en collaboration avec le Centre national pour la promotion de la transplantation d’organe (Cnpto) œuvre à associer toutes les parties à cet effort national et en premier lieu les hommes du culte et de culture, les psychologues, les sociologues, les journalistes et les différentes composantes de la société civile.

L’évolution de l’activité de la greffe d’organe est tributaire de la prise de conscience que cette activité ne relève pas uniquement du domaine médical, mais constitue un fait de société qui intéresse toutes les catégories sociales et l’ensemble de la collectivité nationale.

L’espoir est permis

Dr Mohamed Gueddiche, ministre conseiller auprès du Président de la République et président d’honneur de l’Association tunisienne de sensibilisation au don d’organe, a affirmé au cours de plusieurs campagnes de sensibilisation que chaque personne est susceptible de devenir un jour demandeur d’organe.

M.Gueddiche estime que la réticence au don d’organe s’explique par le fait que les gens ne se sentent pas concernés, écartant l’idée qu’ils puissent figurer un jour sur une liste d’attente de personnes nécessitant une greffe d’organe.
Toutefois, l’espoir est permis de voir l’activité de don d’organe se développer davantage en Tunisie au cours des prochaines années, à la lumière de l’augmentation du nombre de personnes ayant inscrit la mention "Donneur" sur leur carte d’identité nationale. Il y va de la vie de milliers d’insuffisants rénaux et de celle de plusieurs dizaines de malades atteints d’insuffisance cardiaque et hépatique.

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !