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Maroc Médecine physique et de réadaptation : Une discipline qui séduit malgré le déficit d’infrastructures

L'Opinion | Maroc | 21/11/2023 | Lire l'article original

A l’heure où le nombre de Marocains en situation d’handicap avoisine le 1,5 million, le Maroc assiste à un déficit criant en médecine physique et de réadaptation (MPR). Conditions d’exercice difficiles, insuffisances de structures dédiées… Nombreux sont les obstacles qui freinent le développement de cette discipline vitale. Immersion dans les coulisses de formation et d’exercice de cette discipline.

C’est très clair : le manque cruel de ressources humaines est la grande problématique de la réforme du système de santé au Maroc, comme souligné à plusieurs reprises par le ministre de la Santé et de la Protection, Khalid Ait Taleb. Cette question touche presque tout le système et n’épargne pas les disciplines clés dont la médecine physique et de réadaptation (MPR).

Etat des lieux

Actuellement, le Maroc compte à peu près 100 MPR en exercice tout secteur confondu (libéraux, universitaires et hospitaliers, militaires et détachés), soit un médecin physique pour 500.000 habitants, alors même que le besoin de soins en rééducation fonctionnelle augmente. En témoigne le 1,5 million de Marocains en situation de handicap, selon les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP).

« Ce chiffre reste en dessous des ratios préconisés pour assurer une offre de soins optimale en rééducation et réadaptation », commente Pr Samia Karkouri, Chef de Service de Médecine Physique et de Réadaptation, Hôpital Al Ayachi, CHU Rabat-Salé. Ce déficit est encore plus grave, poursuit-elle, d’autant plus que le champs d’action des médecins MPR est large, et s’étend au-delà de la prise en charge des personnes en situation de handicap pour couvrir aussi bien les maladies chroniques (maladies non transmissibles) que les troubles fonctionnels dans tous les domaines, notamment sportif.

Pour mieux comprendre ce constat, il est important de revenir quelques années en arrière. En effet, la MPR a été reconnue comme spécialité médicale au Maroc en 1994. Cependant, elle n’a été intégrée au cursus de formation des résidents qu’à partir de 2001.
« Ceci a contribué que le développement de la spécialité a connu une certaine lenteur au début en rapport avec le délai de la mise en place des ressources », explique Pr Samia Karkouri, qui s’est dite optimiste quant au développement des ressources humaines en matière de MPR, suite à la conjugaison des efforts des secteurs public et privé.

D’ailleurs, plusieurs mesures ont été initiées pour promouvoir cette discipline auprès de la future génération de médecins. Après avoir intégré en 2019 la formation initiale des études médicales, la MPR a bénéficié des efforts de promotion de la recherche et l’enseignement, la mise en place de quelques structures dédiées et l’ouverture des CHU sur les nouvelles technologies impliquant la robotique et l’Intelligence Artificielle. Tout cela a augmenté l’attractivité de cette discipline auprès des résidents, ce qui a permis de relever le nombre des résidents en formation de 3 en 2004 à 60 actuellement mais aussi de disposer de 16 enseignants répartis sur 7 CHU du Royaume », souligne notre interlocutrice.

Terrain pas trop prometteur

Bien qu’elle soit une discipline prometteuse, les conditions de son exercice restent loin des aspirations des professionnels, lesquels déplorent l’insuffisance des établissements complets exclusivement dédiés à la médecine physique, malgré les initiatives louables privées et publiques.
En d’autres termes, les médecins de MPR exerçant actuellement au Maroc travaillent plutôt dans des cabinets que dans des établissements dédiés. Chose qui ne leur permet pas, selon le médecin spécialiste en médecine physique, Sekkat Samir, d’exercer pleinement cette discipline dans son interdisciplinarité et dans sa transversalité, tout en ayant la possibilité de créer et d’accéder à des examens complémentaires propres à la spécialité.

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